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Les images impressionnantes d'un glissement de terrain en Équateur

AFP

INTERNATIONAL - Dans la nuit de dimanche à lundi 27 mars, plusieurs dizaines de maisons ont été ensevelies par un glissement de terrain à Alausi, au sud de l’Équateur, provoqué par de fortes pluies dans la région. Déjà frappée par un tremblement de terre le 18 mars dernier, la zone de Chimborazo, à environ 300 kilomètres au sud de Quito a de nouveau subi un incident lié aux intempéries, comme vous pouvez le voir sur la vidéo en tête de cet article.

Les secours étaient lancés mardi 28 mars dans une course contre la montre pour retrouver des survivants. Les images diffusées par les médias locaux ont montré des dizaines de secouristes et de civils s’affairant autour des débris pour tenter de dégager des personnes ensevelies. Dans la zone sinistrée, les rescapés en larmes et aux visages éplorés attendent des nouvelles de leurs proches disparus.

« Cinq (membres de ma famille) sont enterrés ici », explique à l’AFP Manuel Upai, un agriculteur et maçon de 40 ans, qui continuait lundi 27 mars de chercher ses beaux-parents dans les décombres à Alausi. « Je déplore que sept personnes soient mortes et que 62 personnes soient toujours portées disparues », a déclaré lundi soir le président équatorien Guillermo Lasso à son arrivée sur les lieux.

La zone était en « alerte jaune »

Le « bruit fatal » du pan de la montagne qui s’est détaché résonne encore dans l’esprit de Maria Villa, 46 ans, qui s’est échappée de sa maison par une fenêtre avec son mari et sa fille : « J’étais en train de préparer à manger (...) et j’ai entendu un bruit », raconte-t-elle à l’AFP, apeurée. Son mari a aussitôt crié : « La colline est en train de s’écrouler ».

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Maria reconnaît que les autorités avaient recommandé à sa famille de quitter la zone, celle-ci ayant été classée en « alerte jaune » en février en raison de risques de glissements de terrain après de fortes intempéries. « Cette semaine, ils nous ont conseillé de partir, mais la vérité c’est que cela fait de la peine de laisser nos affaires derrière nous. Je sais que la vie a plus de valeur, mais c’est une douleur si forte », confie-t-elle.

Selon le Secrétariat national à la gestion des risques (SNGR), près de 500 personnes au total ont été affectées par la coulée. Les autorités avaient également mis en garde contre un possible effondrement de la route E35 dans le secteur de Casual, où une partie de la montagne s’était détachée. Le bureau du gouverneur de Chimborazo a lui indiqué qu’il préparait des centres de collecte de nourriture pour aider les personnes touchées. Les forces armées participent aux opérations de secours et à l’acheminement de matériel pour construire des abris temporaires.

« Nez du Diable »

De son côté, la Croix-Rouge locale a fourni des « soins préhospitaliers » aux victimes. Des habitants des villages voisins sont également arrivés dès les premières heures de la matinée pour participer aux opérations de sauvetage.

La ville d’Alausi est connue dans le monde entier pour le « Nez du Diable », une pente abrupte par laquelle passe la ligne ferroviaire transandine de l’Équateur, un tronçon surnommé le « train le plus difficile du monde en raison de sa dangerosité.

Depuis janvier, les fortes pluies ont déjà fait 22 morts et 346 sans-abri dans le pays. Plus de 6 900 maisons ont été endommagées et 72 ont été détruites, selon les autorités. Quelque 987 incidents ont été causés par les intempéries, tels que des inondations et des glissements de terrain. En février, les pluies ont entraîné une suspension de cinq jours du pompage du pétrole brut car un oléoduc menaçait de se rompre après l’effondrement d’un pont.

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