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Un noyau dur de huit investisseurs pour Euronext

par Sophie Sassard et Freya Berry et Jean-Baptiste Vey

LONDRES (Reuters) - Un consortium de huit investisseurs de référence s'est engagé à acquérir 25 à 30% du capital d'Euronext dans la perspective d'une introduction en Bourse attendue en juin et qui pourrait valoriser l'opérateur boursier 1,5 milliard d'euros, a-t-on appris de trois sources proches du dossier mardi.

Ce consortium regroupe BNP Paribas, la Société générale, la Caisse des dépôts, ING, ABN Amro , Banco Espirito Santo, la holding publique belge SFPI (société fédérale de participations et d'investissement) et la banque Belfius, belge elle aussi.

Euroclear, l'une des deux principales chambres de compensation d'Europe, devrait aussi rejoindre le consortium, a déclaré l'une des sources.

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Ce groupe d'investisseurs a été constitué en partie pour assurer qu'Euronext reste sous le contrôle des Bourses qui le constituent, celles de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne, et échappe à une mainmise de rivaux tels que le London Stock Exchange ou le Nasdaq.

La réussite de la scission d'Euronext est considérée comme l'une des clés du succès du rachat de NYSE Euronext par InterContinentalExchange (ICE), bouclé en novembre dernier pour 11 milliards de dollars (8,0 milliards d'euros).

ICE, qui ne considère pas Euronext comme un actif stratégique, espère retirer 500 millions de dollars de cette scission.

L'une des principales motivations du rachat de NYSE Euronext a été le contrôle du Liffe, le deuxième marché de dérivés d'Europe. Le Liffe possède aussi des activités aux Etats-Unis dont ICE prévoit de réduire la voilure, en transférant des contrats de dérivés à d'autres plates-formes.

Euronext, la SFPI, la Caisse des dépôt et BNP Paribas ont refusé de commenter ces informations. Les autres institutions financières citées n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour un commentaire.

La banque publique d'investissement BPI France avait indiqué en février qu'elle pourrait investir dans Euronext.

(Marc Angrand pour le service français, édité par Matthieu Protard)