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Histoire. France-Algérie : peut-on construire une mémoire commune “sans repentance ni excuses” ?

Le rapport de Benjamin Stora sur la colonisation et la guerre d’Algérie, remis à Emmanuel Macron le 20 janvier, cherche à “réconcilier les mémoires” des deux côtés de la Méditerranée, mais la France a averti qu’elle n’offrirait “ni repentance ni excuse” au peuple algérien, suscitant des réactions contrastées dans la presse algérienne et internationale.

En commandant le rapport, Emmanuel Macron – premier chef d’État français à être né après la fin de la guerre d’Algérie (1954-1962) – “s’est aventuré sur un terrain sensible où les six derniers présidents français avaient hésité à mettre les pieds”, observe le New York Times.

“Le passé colonial de la France en Algérie est un traumatisme qui continue de façonner la France moderne”, poursuit le quotidien américain. “Les millions de résidents français qui, à des degrés divers, ont des liens avec l’Algérie, ont des vues divergentes de l’histoire coloniale et de la guerre, rendant risquée toute clarification politique officielle”.

“L’histoire de la colonisation et de la guerre ne se raconte pas de la même façon à Alger qu’à Paris”, confirme El País. “Mais même à l’intérieur de la France, il n’existe pas de récit unifié sur la signification de la période”, souligne le quotidien espagnol.

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D’où la proposition phare du rapport Stora : la création d’une commission “Mémoire et Vérité” à laquelle il reviendra “d’impulser des initiatives communes entre la France et l’Algérie sur les questions de mémoires”.

“Regarder l’histoire en face”

Cette proposition – d’ores et déjà acceptée par la France – s’accompagne d’une vingtaine d’autres recommandations, telles que le partage d’archives, la création de lieux de mémoire, la reconnaissance par la France de l’assassinat de l’avocat et militant politique Ali Boumendjel en 1957, la publication d’un guide des disparus algériens et européens pendant la guerre, ou l’entrée au Panthéon de l’avocate Gisèle Halimi, figure

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