Yahoo Finance Hérault : la CAF verse 3 000 euros en trop, puis se rembourse en retirant les allocations
La caisse d’allocations familiales a bloqué le versement des allocations, et réclamé le remboursement de 505 euros par mois.
Terrible mésaventure pour Sophie, une habitante de Frontignan, dans l’Hérault. Comme le rapporte la station locale de France Bleu, en janvier, la Caisse d’allocations familiales (CAF) réclame à Sophie le remboursement de 3 100 euros, en raison de trop perçus.
Pourtant, Sophie avait rempli ses obligations, en déclarant que sa fille aînée avait trouvé un emploi, dans la restauration rapide, en mars 2017. Une déclaration qui aurait dû entraîner un recalcul de ses allocations.
3 100 euros à rembourser
Pourtant, pendant 11 mois, les allocations versées restent les mêmes. Jusqu’au mois de janvier dernier, quand la CAF envoie une lettre de notification de dette qui indique un changement de droits “à partir du 1er mai 2017” et leur demande de rembourser 3.100 euros, correspondant à 11 mois de trop perçus.
Pour rembourser ce trop perçu, la CAF ne fait pas dans le détail, bloque le versement des allocations et demande le remboursement de 505 euros par mois. “J’ai un trop perçu donc il n’y a pas de soucis, je rembourse. Mais 500 euros par mois c’est pas possible”, explique la mère de famille à France Bleu.
“C’était comme être punie”
Une méthode qui n’a pas plu à Sophie, qui a pourtant toujours rempli ses obligations vis-à-vis de la CAF dans les temps. “Le fait de recevoir cette lettre, ça m’a fait un coup de poignard dans le ventre. J’ai eu l’impression d’avoir mal utilisé cet argent, auquel je n’avais pas droit. C’était comme être punie.”
Finalement, la CAF a accepté d’étaler le remboursement, avec des modalités plus souples : chaque mois, 150 euros seront retenus sur les 194 euros d’allocations auxquels a toujours droit Sophie. La CAF explique de son côté qu’il n’y a pas eu d’erreur, et que Sophie aurait dû préciser la somme gagnée par sa fille, afin que l’ajustement des allocations versées soit fait en temps réel.
À LIRE AUSSI >> Quand la CAF traque ceux qui ne réclament pas leurs allocations
