Publicité
Marchés français ouverture 4 h 30 min
  • Dow Jones

    38 085,80
    -375,12 (-0,98 %)
     
  • Nasdaq

    15 611,76
    -100,99 (-0,64 %)
     
  • Nikkei 225

    37 793,65
    +165,17 (+0,44 %)
     
  • EUR/USD

    1,0728
    -0,0005 (-0,04 %)
     
  • HANG SENG

    17 596,27
    +311,73 (+1,80 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 147,19
    +225,96 (+0,38 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 392,21
    +9,64 (+0,70 %)
     
  • S&P 500

    5 048,42
    -23,21 (-0,46 %)
     

Quand Gérald Darmanin traitait les grévistes de "fascistes"

Dans un recueil de ses chroniques, le journaliste de France Culture Frédéric Says revient sur un épisode marquant des études de Gérald Darmanin.

Le chroniqueur politique de France Culture Frédéric Says publie un recueil de ses chroniques – «Billets politiques. Sur le fil du quinquennat » (éd. Bouquins) –, témoignage des évolutions de la politique et du débat public «qui ressemble aujourd’hui à une guerre de tranchées par réseaux sociaux interposés». Entre la petite pique envoyée par Nicolas Sarkozy et les tentatives d’humour de Marine Le Pen sur «le bien nommé» préfet Lallement, il y raconte notamment pour la première fois comment Gérald Darmanin, alors étudiant à Sciences po Lille – déjà en costume cravate –, s’est distingué lors du mouvement de blocage contre le CPE en 2006 en traitant de « fascistes » les plus de 200 grévistes, sans se démonter face aux huées… comme un entraînement pour les questions au gouvernement de l’Assemblée.

Le livre est un condensé de fines analyses qui dénonce le «brouillage entre la politique et le journalisme», avec l'engagement de journalistes en politique et les politiques qui deviennent éditorialistes : « Ils ne sont ni encore des acteurs de la vie politique, ni simplement des commentateurs ; je les appelle des "comment'acteurs"». L'auteur démontre également que le «en même temps» présidentiel tient bon malgré une accumulation de crises : «Il a déçu, mais dans le même temps, aucun responsable de l'opposition n'a réussi à se placer en alternative puissante. L'opposition a passé cinq ans à se tirer des balles dans le pied. En 2017, Emmanuel Macron a été élu sur un attrait pour la nouveauté. En 2022, il pourrait être reconduit par défaut, par attrait pour la stabilité», résume Frédéric Says.

Retrouvez cet article sur Paris Match

VIDÉO - Gérald Darmanin accusé de viol : nouveau rebondissement dans l'affaire