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La France proche du million de cas de coronavirus, Macron auprès des personnels soignants

LA FRANCE PROCHE DU MILLION DE CAS DE CORONAVIRUS, MACRON AUPRÈS DES PERSONNELS SOIGNANTS

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron se rendra ce vendredi dans un centre hospitalier du Val d'Oise alors que la France s'apprête à franchir officiellement dans les prochaines heures le cap du million de cas confirmés de contaminations au coronavirus et à passer à un stade supérieur du couvre-feu.

Le chef de l'Etat est attendu en milieu d'après-midi au centre hospitalier René-Dubos de Pontoise "pour échanger avec les équipes qui répondent à la vague épidémique de Covid-19", précise l'Elysée.

Le durcissement des mesures de restriction à l'oeuvre depuis plusieurs semaines n'a pas encore eu l'effet escompté sur la deuxième vague épidémique.

D'après les dernières statistiques, publiées jeudi soir, la France a enregistré une progression record du nombre des nouvelles contaminations, à plus de 40.000 en 24 heures, et flirte désormais avec le seuil du million de cas confirmés depuis le début de l'épidémie.

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Le couvre-feu entré en vigueur entre 21h00 et 06h00 la semaine dernière dans toute l'Île-de-France et dans huit métropoles (Aix-Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Montpellier, Grenoble, Saint-Etienne et Rouen) va être étendu à compter de ce vendredi minuit. Au total, 54 départements ainsi que la Polynésie française seront désormais concernés, soit 46 millions de Français.

"Disons les choses: la situation est grave. Elle est grave en Europe, elle est grave en France (...) Les semaines qui viennent seront dures", a déclaré jeudi le Premier ministre, Jean Castex, lors de la conférence de presse annonçant ce nouveau durcissement de la réponse des pouvoirs publics à la crise sanitaire.

"REDOUTABLE"

Invité vendredi matin sur RTL, Martin Hirsch, président de l'AP-HP (Assistance publique–Hôpitaux de Paris) a évoqué une deuxième vague en forme de "lame de fond" et une situation "redoutable".

"Il y a eu la perception depuis quelques mois que soit la deuxième vague n'existait pas, soit que qu'était une vaguelette. La réalité est inverse. Il est possible que la deuxième vague soit pire que la première", a-t-il ajouté.

"Pour le moment, a-t-il ajouté, personne, pas un seul expert, pas un seul épidémiologiste, pas un seul modélisateur, pas un seul responsable ne peut vous dire quand il y aura le pic."

Sur BFM TV et RMC, l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique Covid-19, a souligné que le virus circulait plus vite qu'au printemps, après le confinement, et que la crise était entrée dans une forme de "marathon".

"Il faut qu'on se mobilise tous, mais absolument tous, pour essayer de diminuer la circulation du virus", a ajouté le Pr Fontanet, qui juge cependant que la France a "aujourd'hui quand même beaucoup d'outils pour se protéger contre ce virus".

"Quand la première vague nous a cueillis, on ne savait pas déjà comment se transmettait ce virus dans toutes ses modalités, on n'avait pas suffisamment de tests, on n'avait pas suffisamment de masques... On ne connaissait pas l'ensemble des mesures qui permettent de lutter contre la circulation du virus en population", a-t-il dit.

(Bureau de Paris; Édité par Henri-Pierre André et Jean-Stéphane Brosse)