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Final en rouge pour les actions au terme d'un semestre porteur

LES BOURSES EUROPÉENNES RECULENT À MI-SÉANCE

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en légère baisse et les Bourses européennes reculent à mi-séance mercredi face aux craintes liées à la pandémie, avant de clore un semestre porteur pour les actions grâce aux signes de reprise économique et malgré les interrogations lancinantes sur l'inflation et le risque de resserrement monétaire.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en repli de 0,15% pour le Dow Jones et de 0,09% pour le Standard & Poor's 500 comme pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 perd 0,78% à 6.515,95 points vers 10h45 GMT après être repassé sous 6.500 pour la première fois depuis le 7 juin. A Londres, le FTSE 100 cède 0,52% et à Francfort, le Dax recule de 0,94%.

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L'indice EuroStoxx 50 est en repli de 0,88%, le FTSEurofirst 300 de 0,6% et le Stoxx 600 de 0,6%.

Ce dernier affiche pour l'instant une progression d'un peu plus de 13% depuis le 1er janvier mais sa hausse s'est ralentie ces dernières semaines en raison des craintes liées à la hausse des prix et de la propagation rapide du variant Delta du coronavirus. Le mois de juin devrait ainsi se solder par une hausse d'à peine plus de 1% mais l'indice évolue 1,5% en dessous de son record du 14 juin.

Le repli du jour s'explique en partie par des prises de bénéfice de fin de mois et de semestre mais aussi par la prudence qu'imposent d'une part la dégradation de la situation sur le front de la pandémie et d'autre part l'attente des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis qui seront publié vendredi.

En prélude à celui-ci, les investisseurs étudieront à 12h30 GMT les résultats de l'enquête mensuelle d'ADP sur l'emploi privé américain.

VALEURS EN EUROPE

La quasi-totalité des grands secteurs de la cote européenne évoluent dans le rouge, la plus forte baisse étant pour le compartiment automobile, qui perd 1,9%. Volkswagen cède 2,45%, BMW 2,1%, Renault 1,94% et Stellantis 1,18%.

La seule exception est pour le secteur défensif de la santé et de la pharmacie, qui grappille 0,15%.

Grandvision bondit de 13,97% après la confirmation par EssilorLuxottica (+1,02%) du bouclage au 1er juillet de son rachat, remis en question par des désaccords entre les deux groupes ces derniers mois.

TAUX

Le regain d'aversion au risque qui favorise le repli des actions profite aux emprunts d'Etat, avec à la clé un recul des rendements : celui des bons du Trésor américain à dix ans baisse de plus de deux points de base à 1,4545%, au plus bas depuis le 21 juin, et son équivalent allemand revient à -0,195%.

Ce dernier a amplifié sa baisse après la publication de la première estimation de l'inflation dans la zone euro en juin, en recul à 1,9% en rythme annuel après 2% en mai.

"Avec une inflation de base de nouveau sous le seuil de 1%, la BCE dispose d'une marge de manoeuvre pour justifier le maintien d'une politique accommodante, au moins jusqu'à la réunion de septembre", estime Daniela Ordonez, chef économiste chez Oxford Economics.

CHANGES

Le dollar est en légère hausse face aux autres grandes devises (+0,02%) mais reste pour l'instant sous le plus haut d'une semaine atteint mardi.

L'euro, lui, confirme son retour sous 1,19, faute d'avoir trouvé un soutien dans les chiffres de l'inflation.

Le billet vert s'achemine vers un gain d'environ 2,5% sur l'ensemble du mois de juin, ce qui serait sa meilleure performance mensuelle depuis mars, grâce aux spéculations sur une possible remontée prématurée des taux américains.

PÉTROLE

Le marché pétrolier reste orienté à la hausse au lendemain des chiffres de l'American Petroleum Institute (API) montrant, selon deux sources du secteur, une baisse de 8,2 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.

Le Brent gagne 0,58% à 75,19 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,1% à 73,78 dollars.

(Édité par Blandine Hénault)