Fin du moteur thermique : à l’exemple du nucléaire
Du rififi à Bruxelles. Alors qu'on semblait s'acheminer vers la validation définitive du bannissement des moteurs thermiques en 2035, voté par le Parlement européen le 14 février dernier, quatre pays réfractaires vont exercer leur droit de veto. Quatre empêcheurs de tourner en rond au rang desquels on trouve l'Allemagne, l'Italie, la Pologne et la Bulgarie. C'est ce qu'il ressort du conseil des ambassadeurs de l'Union européenne qui devait ratifier le texte le 1er mars avant sa parution au Journal officiel de l'UE le 7 mars.
Or, ce conseil a été ajourné à une date non déterminée afin de se donner le temps nécessaire pour réunir une majorité qualifiée des votes. Avec un résultat non garanti, car, pour être entériné, le texte doit recevoir ce dernier feu vert des ambassadeurs, selon un vote qui « se fait à la majorité qualifiée, atteinte à deux conditions simultanées : que 55 % des États membres votent pour et que les États soutenant la proposition représentant au moins 65 % de la population totale de l'UE ». Mais patatras, contre l'avis d'Olaf Scholz, le chancelier SPD, et contre Robert Habeck, le vice-chancelier écologiste, le ministre libéral de l'Économie, Christian Lindner, empêche le gouvernement allemand d'approuver la fin du moteur thermique en 2035 pour les véhicules neufs en Europe.
Fin du moteur thermique en 2035 : l'Allemagne bloque la décision
En procédant ainsi, M. Lindner n'agit pas seul mais rejoint le peloton de la grogne emmené, faut-il le rap [...] Lire la suite