Les femmes peu qualifiées travaillent de plus en plus le samedi et le dimanche
L'exposition des femmes aux horaires "atypiques", en particulier le travail habituel le samedi et le dimanche, a progressé entre 2013 et 2019 pour les moins qualifiées alors qu'elle a diminué pour les cadres, selon une étude publiée mercredi 27 avril par l'Institut national d'études démographiques (Ined). "La part des femmes cadres en horaires atypiques diminue de 23% entre 2013 et 2019 tandis qu'elle augmente de 11% pour les ouvrières non qualifiées. Chez les hommes, la polarisation sociale est moins marquée. La part des cadres diminue de 14% tandis que celle des ouvriers non qualifiés stagne", constate l'étude, réalisée à partir des enquêtes "Conditions de travail" de la Dares.
Dans l'étude, un salarié est dit en horaires atypiques "s'il déclare travailler habituellement selon au moins l'une des modalités suivantes: tôt le matin (5h-7h), tard le soir (20h-0h), la nuit (0h-5h), le samedi, le dimanche". "D'un côté, les politiques de conciliation du travail et de la famille dans les grandes entreprises ont pu contribuer à améliorer les conditions de travail des plus qualifiées (...). De l'autre, les femmes peu qualifiées sont surreprésentées dans les métiers du commerce où le travail dominical a progressé (vendeuse, agent de nettoyage...) ainsi que dans les métiers des services à la personne (aide-soignante, aide à domicile, aide-ménagère), où les horaires atypiques sont structurels", explique l'étude.
En 2019, 36% des salariés travaillent habituellement en horaires atypiques. Cette (...)
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