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Faillite de Silicon Valley Bank : Bruno Le Maire exclut une contagion en France

Pourquoi Le Maire ne croit pas à une contagion en France de la faillite de Silicon Valley Bank
Pourquoi Le Maire ne croit pas à une contagion en France de la faillite de Silicon Valley Bank

Le ministre de l’Économie assure suivre la situation « de très près » mais rappelle que les situations française et américaine ne sont pas comparables.

ÉCONOMIE - Pas la peine de courir retirer tout votre argent au distributeur, selon Bruno Le Maire. Ce lundi 13 mars, le ministre de l’Économie s’est montré rassurant sur les risques de voir et de ressentir en France les répercussions d’une faillite comme celle de la Silicon Valley Bank aux États-Unis.

« Je ne vois pas de risque de contagion », assure Bruno Le Maire sur franceinfo. « Nous surveillons la situation de très près mais il n’y a pas d’alerte spécifique » car ce qui s’est passé aux États-Unis relève selon lui d’une situation « singulière » qui n’existe pas en France.

Le 8 mars, la banque régionale Silvergate Bank, devenue la destination favorite du milieu des cryptomonnaies, a été victime d’une série d’accidents industriels dans l’univers crypto, ce qui a entraîné une vague de retraits précipités. Cela l’a rendue incapable d’honorer ses engagements et elle a été mise en liquidation dans la foulée. Le même soir une autre banque de taille nettement plus importante, Silicon Valley Bank (SVB), a elle aussi fait face à des retraits inattendus. Elle a ensuite été mise en faillite, faisant craindre une nouvelle crise du secteur bancaire comme en 2009. Les inquiétudes sont telles que le président américain Joe Biden doit s’exprimer sur le sujet ce lundi.

Les banques françaises plus diversifiées

Mais pas de quoi s’inquiéter en France. La SVB est une banque « très, voire exclusivement exposée au secteur de la tech » a fait valoir Bruno Le Maire arguant qu’un tel cas de figure n’existait pas à l’échelle nationale. « Nous avons des banques qui ont des secteurs d’activité très diversifiés, elles ne sont pas exposées à un seul secteur », souligne-t-il évoquant aussi un « un système bancaire solide » et « un ratio de liquidités élevé dans les banques françaises que nous surveillons tous les mois avec le gouverneur de la Banque de France ».

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Après avoir nettement reculé vendredi, les Bourses européennes ont ouvert quasi à l’équilibre ce lundi, un peu rassurées après les mesures annoncées dimanche par les autorités américaines pour limiter l’impact des faillites bancaires. Mais dès le milieu de matinée, elles ont lourdement chuté, connaissant leur pire séance de l’année : Paris a ainsi reculé de 2,95%, Francfort de 3,12%, Londres de 2,43% et Milan de 4,60%. Parmi les banques, BNP Paribas chutait de 6,06%, Santander de 7,37%, ING de 8,30% et Commerzbank de 12,02%.

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