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Des féministes saoudiennes présentées à un juge

DES FÉMINISTES SAOUDIENNES PRÉSENTÉES À UN JUGE

BEYROUTH (Reuters) - Quatre militantes saoudiennes des droits des femmes arrêtées en 2018 ont comparu mercredi devant un tribunal, selon les proches d'une d'entre elles.

Loudjaïne al Hathloul, qui est âgée de 31 ans et n'avait pas comparu depuis mars 2019, semblait très affaiblie, a déclaré sa soeur Lina, interrogée par Reuters.

Le juge a, selon elle, annoncé le transfert de la procédure à un tribunal antiterroriste. L'affaire relevait jusqu'ici d'un tribunal pénal ordinaire. Human Rights Watch a dénoncé cette décision.

Nassima al Sadah, Samar Badaouii et Nouf Abdelaziz, trois autres éminentes militantes des droits des femmes, ont également comparu mercredi, selon Alia al Hathloul, une autre soeur de Loudjaïne. Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès du service de presse du gouvernement.

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Les quatre prévenues font partie d'un groupe d'une douzaine de militantes féministes arrêtées en 2018. Les Saoudiennes ont été autorisées à conduire cette année-là, mais celles qui militaient pour cette mesure ont ensuite fait l'objet d'une sévère répression.

Les autorités saoudiennes les accusent d'avoir porté atteinte aux intérêts du royaume et de soutenir des éléments hostiles à l'étranger. Peu d'actes d'accusations ont été rendus publics.

Selon sa famille, celui de Loudjaïne al Hathloul mentionne des contacts avec des journalistes étrangers, une candidature à un emploi aux Nations Unies et la participation à une formation sur la confidentialité des données numériques, a déclaré sa famille.

Selon des mouvements de défense des droits de l'homme, trois au moins ont été maintenues à l'isolement pendant des mois et soumises à des sévices tels que des décharges électriques, des coups de fouet et des agressions sexuelles, ce que nient les autorités.

Loudjaïne Hathloul a entamé une grève de la faim le mois dernier pour protester contre ses conditions de détention, mais ses geôliers l'ont contrainte à y mettre fin après deux semaines en la réveillant toutes les deux heures, d'après ses proches.

(Raya Jalabi, version française Jean-Philippe Lefief, édité par Jean-Stéphane Brosse)