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Féminicide Mérignac: un rapport de l'IGPN confirme des fautes de policiers

Un rapport de l'IGPN confirme que des fautes ou erreurs d'appréciation ont été commises par plusieurs agents dans le cadre de l'enquête sur le féminicide de Mérignac.

Un rapport de l'IGPN, la "police des polices", remis au patron de la police nationale, confirme que des fautes ou erreurs d'appréciation ont été commises par plusieurs agents dans le cadre du féminicide de Mérignac (Gironde), a appris l'AFP lundi de source proche du dossier confirmant une information de France Inter. Ce rapport avait été commandé à l'IGPN après qu'une mission d'inspection a mis au jour une série de défaillances qui n'ont pas permis d'empêcher le meurtre particulièrement effroyable de Chahinez Daoud par son mari en mai dernier à Mérignac.

L'IGPN a remis au directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, son rapport qui conclut à des fautes ou des erreurs d'appréciation de la part de plusieurs agents. M. Veaux peut désormais convoquer un Conseil de discipline qui devra prendre des sanctions contre les agents concernés.

A lire :Chahinez : chronique d'un féminicide annoncé

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Le 4 mai, Chahinez Daoud avait été blessée par balle avant d'être immolée par le feu dans la rue par son mari violent dont elle était séparée. Condamné pour des faits de violences conjugales, ce dernier, qui venait de sortir de prison, avait de nouveau menacé son épouse. Début septembre, un conseil de discipline s'est réuni à Bordeaux pour examiner le cas du policier, condamné pour violences conjugales, qui avait recueilli la plainte de Chahinez contre son mari, deux mois avant qu'elle ne soit assassinée. Ce conseil a proposé une sanction de deux ans d'exclusion dont un ferme contre ce policier, pour les faits de violences conjugales.


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