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Les "deux ­dimanches" de la comédienne Dominique Blanc : "Celui où je travaille et celui où je reste chez moi"

Longtemps, ­Dominique Blanc a détesté cette journée. "Je trouvais ça triste. Dans les années 1960-1970, Lyon me paraissait désert le dimanche. Pourtant, nous habitions dans le centre." N'avait-elle pas ses frères, sa sœur, des amis ? "Si, on jouait souvent, tous ensemble, on ne s'ennuyait pas. Mais il me manquait quelque chose. Je rêvais même d'un métier où l'on ­travaille le week-end!" Ce ressenti a sans doute été déterminant dans son amour du théâtre qui, plus d'une fois, sauva ses mornes dimanches d'adolescente. Aux Célestins ou au TNP de Villeurbanne, grâce à sa mère, infirmière passionnée de théâtre, elle a découvert les mises en scène de Roger Planchon, Marcel ­Maréchal, Patrice Chéreau. Et ce fut ­déterminant : "J'ai eu le coup de foudre comme ça, au point de penser qu'il n'y avait que là que je pouvais être heureuse."

Devenue comédienne – contre l'avis de son père, gynécologue accoucheur qui l'obligea à financer elle-même ses cours d'art dramatique – Dominique Blanc a fini par se réconcilier avec le septième jour. "Maintenant, dit-elle avec douceur et entrain, j'ai deux ­dimanches : celui où je travaille, celui où je reste chez moi." Comme chacun de ses collègues à la Comédie-­Française, dont elle est sociétaire depuis 2016, elle a même parfois rendez-­vous avec deux pièces le même jour, en particulier en fin de semaine. Voilà son vieux rêve de travailler le dimanche largement exaucé.

"Depuis Louis XIV, c'est l'une des spécificités de cette institution dont l'emblème...


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