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Découverte : les spermatozoïdes sont des moteurs de l’évolution

DESIGN CELLS / SCIENCE PHOTO LIBRA / DCE / Science Photo Library via AFP

La dernière phase du processus qui produit les spermatozoïdes favorise l’apparition de nouvelles mutations, selon une étude comparant cette étape chez un grand nombre d’espèces.

Top départ ! Au moment de l’éjaculation, des millions de spermatozoïdes se lancent dans une course effrénée pour décider lequel aura la chance de rencontrer l’ovule et ainsi transmettre son patrimoine génétique. Mais leur course commence bien avant ce top départ, dans les starting-blocks des testicules, où chaque spermatozoïde se prépare pour le sprint. Car à ce moment-là, lors d’un processus nommé spermatogenèse, le génome de ces cellules se charge de mutations à une vitesse accélérée, selon une étude publiée le 21 décembre 2022 dans la revue Nature. Et si jamais ces mutations favorisent la reproduction, l’heureux spermatozoïde ou ses descendants auront des atouts supplémentaires pour affronter cette grande course.

Un désordre qui accélère l’apparition de mutations

Cette accumulation de mutations survient pendant la dernière étape de la spermatogenèse, lorsque le génome de ces cellules est compacté au maximum. “Durant cette étape, une grande partie des histones (des protéines autour desquelles l’ADN est enroulé, ndlr) est remplacée par d’autres protéines appelées protamines, afin de condenser l’ADN dans la tête du spermatozoïde”, nous explique Florent Murat, chargé de recherche à l’Inrae à Rennes et auteur de l’étude. Pour faire sortir les histones, la chromatine (la structure dans laquelle le génome est empaqueté) s’ouvre avant de se refermer autour des protamines. Ce remaniement de la chromatine expose une grande partie de l’ADN pendant un court moment, durant lequel les gènes sont transcrits de manière aléatoire, en fonction de si le mécanisme transcriptionnel (qui produit l’ARN à partir l’ADN) a accès ou pas aux différentes régions du génome.

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Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’Inrae à Rennes et de l’Université de Heidelberg en Allemagne ont comparé les transcrits dans les cellules des testicules de dix espèces représentant les principales lignées des mammifères (qui ont commencé à diverger il y a 310 millions d’années). “Alors que les progra[...]

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