Critique :
La Nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé : le cinéaste de 33 ans dévoile enfin sa première série pour Canal+ (avec un titre certes un brin trop long). Mais heureusement, les cinq épisodes ne sont pas à l’image de ce nom étrange, au contraire : cette création de Xavier Dolan s’impose comme la plus belle de sa carrière.
Autant mettre directement cartes sur table : l’autrice de ces lignes a un petit faible pour l’univers vintage de Xavier Dolan. De Mommy à Laurence Anyways en passant par Juste la fin du monde, le cinéaste québécois a su développer sa propre patte, tantôt légèrement étrange et tantôt totalement déchirante. Auteur et réalisateur de son premier film, J’ai tué ma mère, à seulement 19 ans, Xavier Dolan peut parfois agacer, par son statut de jeune prodige du septième art.
Pourtant, on vous rassure : La Nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé n’est pas réservée qu’aux fans absolus du trentenaire. Évidemment, si vous êtes déjà sensibles à son esthétique particulière teintée d’atmosphère nineties, vous vous sentirez comme un poisson dans l’eau pour apprécier ces cinq épisodes. Mais l’histoire de la famille Larouche, adaptée d’une pièce de théâtre de Michel Marc Bouchard, secouera aussi les plus indifférents à son style, on vous le garantit.
Dans La Nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé, disponible sur Canal+,