Crédit conso : de gros changements se préparent sur les mini-prêts
Quand vous tapez « crédit » dans votre moteur de recherche, parmi les premiers qualificatifs proposés pour compléter votre sélection se trouvent « sans justificatif » et « rapide ». Deux arguments commerciaux qui sont généralement mis en avant par les organismes qui proposent des mini-prêts, ces avances de trésorerie de quelques dizaines d’euros. Ces petits emprunts, au déblocage « express » peuvent convenir aux particuliers ayant une dépense imprévue.
S’ils apparaissent pratiques et sans grand danger, ces mini-emprunts mal-distribués peuvent aussi fragiliser les ménages modestes. C’est le sens de l’alerte de l’UFC-Que Choisir adressée fin-avril. Dans cette étude, l’association de consommateurs déplore des « techniques commerciales pousse-au-crime » repérées chez Cashper ou Bling. Elle calcule également que, rapportés aux montants empruntés, les tarifs pratiqués peuvent représenter l’équivalent d’un taux d’intérêt de 100% voire 2 000%, explosant donc le seuil de l’usure, ce qui n’a rien d’illégal. Car ces mini-prêts échappent à la réglementation des crédits à la consommation qui concerne les emprunts de 200 euros à 75 000 euros, comme le dispose l’article L312-1 du code de la consommation, avec une durée de remboursement supérieure à 3 mois.
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