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La Cour de cassation reporte sa décision sur les activités de Lafarge en Syrie

LA COUR DE CASSATION REPORTE SA DÉCISION SUR LES ACTIVITÉS DE LAFARGE EN SYRIE

PARIS (Reuters) - La Cour de cassation a reporté au 7 septembre sa décision au sujet de l'éventuelle mise en examen du cimentier Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" dans le cadre de ses activités en Syrie jusqu'en 2014, a-t-elle annoncé jeudi.

La justice enquête sur les conditions dans lesquelles, avant son absorption par Holcim en 2015, le cimentier français a maintenu en activité son usine de Jalabiya en 2013-2014 dans une région du nord de la Syrie contrôlée par le groupe Etat islamique (EI).

Elle s'intéresse notamment aux versements effectués par Lafarge, par le biais d'intermédiaires, à des organisations armées, notamment à l'EI, pour permettre le fonctionnement de l'usine, la circulation des salariés et des marchandises.

La cour d'appel de Paris a confirmé en 2019 la mise en examen du cimentier français, désormais intégré au groupe LafargeHolcim, pour "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie d’autrui" et "violation d'un embargo".

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Deux ONG à l'origine de l'information judiciaire, Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR), demandaient que Lafarge soit aussi mis en examen pour complicité de crimes contre l'humanité en Syrie, une décision rejetée par la Cour d'appel de Paris en 2019.

(Reportage Kate Entringer, édité par Bertrand Boucey)