Christophe Ameeuw, le roi du jumping fait bon manège
Tant pis si, comme dirait la chanteuse belge Angèle, il y aura un "brol" monstre le 5 décembre à Paris et dans toute la France. La journée de manifestation contre la réforme des retraites qui promet de jouer les prolongations ne fait pas peur à son compatriote, Christophe Ameeuw. À 51 ans, ce grand manitou du sport équestre affiche un physique plus cow-boy que jockey, une barbe claire et des yeux qui pétillent. En vingt ans, il a fait de l'équitation, son virus d'enfance, un business planétaire.
Créée à partir des Écuries d'Écaussinnes, village du Hainaut où il a grandi, son entreprise EEM World couvre tout le spectre : élevage et négoce de chevaux de concours, compétitions internationales, chaîne numérique et belle présence sur les réseaux sociaux, école et stages de formation pour les meilleurs cavaliers mondiaux… "Écaussinnes est devenu une marque, pose l'enfant du pays. Chaque année nous organisons une centaine d'événements cinq étoiles ici et dans le monde. Je suis un passionné."
EEM qui emploie 35 collaborateurs et réalise 20 millions d'euros de chiffre d'affaires compte des bureaux à New York et à Hongkong, outre son QG en Belgique. Pas un mois ne s'écoule sans que Christophe Ameeuw ne chevauche la planète, d'un Longines Masters à un autre, ces concours qu'il a popularisés et essaimés en une décennie de Paris, à Hongkong, New York, Los Angeles et Lausanne. Du 5 au 8 décembre, il déroulera son grand show immersif et paillettes entre Paris et le parc des exposition...