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Avec le changement climatique, le difficile combat de la production de pommes de terre

© Nednapa/iStock/Getty Images Plus

Les consommateurs se l’arrachent et les industriels aussi. Aliment anticrise par excellence, la pomme de terre, transformée ou fraîche, bénéficie d’un regain d’intérêt depuis plusieurs mois. Les achats des ménages en produits surgelés et en chips ont bondi de près de 10 % sur un an en 2022, selon le panéliste Kantar. Une performance exceptionnelle dans les rayons alimentaires. Selon une étude de l’observatoire Obsoco, réalisée en novembre 2022, 63 % des personnes interrogées ne pourraient pas se passer de ce tubercule pour leur repas. « La pomme de terre est le produit le moins cher au kilo, conciliant budget maîtrisé, achat responsable, plaisir et variétés culinaires », insiste Francisco Moya, le président de Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT).

La demande du marché est bien là. Mais la production, essentiellement localisée dans la moitié nord de la France avec 8 000 exploitations, est à la peine. Le changement climatique et la hausse des contraintes environnementales, avec l’interdiction de produits phytosanitaires, ont fait chuter les rendements. Avec 155 000 hectares de surfaces cultivées, la France reste toujours le deuxième producteur d’Europe de l’Ouest, derrière l’Allemagne, et le premier exportateur mondial. Mais sa production s’est effondrée de 12 % en 2022, à 6 millions de tonnes. « La chaleur a fortement impacté la production. Avec un recul à 39,2 tonnes par hectare, nous n’avons jamais connu un rendement aussi bas depuis vingt-sept...


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