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Cancer : mieux accompagner les enfants du patient

Lorsqu’il surgit dans une vie, le cancer provoque un véritable bouleversement. Dans celle du patient, bien sûr, mais également dans celle de sa famille. Que se passe-t-il lorsque, dans cette famille, il y a des enfants ? Quels sont les choix de communication mis en œuvre par les parents, et quels effets provoquent-ils sur leurs enfants ? C’est ce qu’a cherché à savoir une équipe de scientifiques tunisiens. Les résultats de leurs travaux, publiés dans la revue Annals of Oncology, ont été présentés à l’occasion du congrès de la European Society for Medical Oncology.

Les chercheurs ont analysé les résultats d’un questionnaire transmis à une centaine de parents atteints par un cancer (âge moyen : 43 ans), ayant des enfants âgés de moins de 18 ans. Objectif : déterminer si et comment la stratégie adoptée par le parent impacte le(s) enfants(s), sur les plans émotionnel et comportemental. Ainsi, si 8 parents sur 10 ont choisi d’évoquer leur maladie avec leurs enfants, la moitié ne leur a pas révélé toute la vérité. Une « approche dédramatisante » adoptée tout particulièrement par les parents d’enfants de moins de 6 ans, en raison de leur jeune âge.

Peu d’aide extérieure

« La procédure d’annonce a été perçue comme une tâche stressante par la moitié des participants et 88,3% ont rapporté des troubles de la communication avec leurs enfants lorsqu’ils faisaient référence à la maladie parentale », précisent les auteurs de l’étude. 96% des participants ont noté un changement de comportement de leurs enfants : anxiété pour un tiers d’entre eux, dépression dans 2 cas sur 10 ou baisse des résultats scolaires pour 6 enfants sur 10, principalement chez les enfants âgés de 6 à 12 ans.

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Ces parents ont-ils bénéficié d’une aide extérieure ? Moins de 10% d’entre eux ont eu recours à un pédopsychiatre, précise l’étude. « Beaucoup de gens pensent qu’ils peuvent gérer ces problèmes par eux-mêmes ou avec l’aide de leurs proches », commente le Dr Sinen Korbi, de l’Institut Salah Azaiez de Tunis, l’un des auteurs de l’étude. « Mais il faut les encourager à nous les signaler afin que nous puissions les orienter vers des spécialistes si nécessaire : cela peut être aussi simple que de demander aux patients comment vont leurs enfants chaque fois que nous les voyons ». A la clé, une meilleure protection des enfants contre les phénomènes traumatiques, particulièrement lorsque le cancer du parent conduit à son décès, expliquent les chercheurs.

A noter : En France, le dispositif d’annonce du cancer obéit à un « cahier des charges » précis, que l’on peut retrouver sur le site de l’Institut national du cancer.