Cambridge Analytica: un "accord de principe" conclu entre Facebook et des plaignants qui réclament des dommages et intérêts
Nouvelle étape au sujet du scandale Cambridge Analytica qui a touché Facebook en 2018. Selon un document judiciaire déposé vendredi 26 août auprès d'un tribunal de San Francisco aux Etats-Unis, Facebook indique soumettre le projet d'un "accord de principe" dans le cadre de l'action collective (la "class action") déposée à son encontre il y a plus de quatre ans. Le groupe de Mark Zuckerberg a demandé la suspension des procédures pour 60 jours "afin de finaliser l'accord par écrit et de le présenter au tribunal", dans un procès de longue date qui oppose le réseau social à des plaignants réclamant des dommages et intérêts pour avoir laissé des tiers, dont la société Cambridge Analytica, avoir accès aux données privées des utilisateurs. Le réseau social n'indique pas de montant ni les termes de cet accord dans ce procès en nom collectif.
Interrogée par l'AFP, Meta, la maison mère de Facebook, a répondu "ne pas avoir de commentaire à faire pour l'heure". L'accord intervient alors que le PDG de Meta, Mark Zuckerberg et sa directrice générale Sheryl Sandberg, qui a annoncé sa démission en juin après 14 ans dans l'entreprise, devaient témoigner devant la justice en septembre, dans le cadre de ce scandale. Dans une procédure initiée en 2018, des utilisateurs de Facebook accusaient le réseau social d'avoir enfreint les règles de protection de la vie privée en partageant leurs données à des tierces parties dont la firme Cambridge Analytica, liée à la campagne présidentielle de Donald Trump (...)
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