Caisse d'épargne : « la plaisanterie » à 20 millions d'euros d'un salarié se termine mal
Une erreur qui coûte cher. Et pour cause, il s'agit d'une erreur de 20 millions d'euros. Le Conseil d'Etat a rejeté l'ultime recours d'un ancien cadre de la Caisse d'Epargne d'Orléans, licencié en 2016 pour avoir crédité - « pour plaisanter et tester la sécurité informatique » - 20 millions d'euros sur le compte d'une collègue de travail, raconte Actu.fr. L'homme avait fait l’objet d’un licenciement « disciplinaire » pour avoir refusé une simple « rétrogradation » de fonctions sur un poste d’attaché de clientèle patrimoine.
« Une rétrogradation aurait eu des conséquences excessivement lourdes. Il aurait été victime d’une perte non négligeable de responsabilités, de revenus et d’avantages sociaux. Le règlement intérieur [de la banque, ndlr] permettait de lui infliger d’autres sanctions », explique son avocat à Actu.fr qui sous-entend aussi que ses engagements syndicaux chez Sud-Solidaires aient pu lui valoir une sanction plus lourde.
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