Brûlure de méduse, noyade… Les sauveteurs en mer sont sur le qui-vive pendant vos vacances

Les vagues qui clapotent, les effluves de crèmes solaires qui se mêlent aux embruns, les enfants qui courent, le sable chaud. La plage est le rendez-vous incontournable des vacances d’été. Mais pour que cette parenthèse reste insouciante, les côtes françaises se parent chaque année, de juin à septembre, de près de 15 000 volontaires chargés d’assurer la sécurité des baigneurs.

La structuration du sauvetage en mer remonte au début du XIXème siècle. À l’origine, les sauveteurs étaient des anciens marins ou pêcheurs à la retraite. Aujourd’hui, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) se compose de personnes venues de tout horizon et est présente sur un tiers des plages françaises. Pour le reste, les côtes dépendent des collectivités territoriales. Comme à Anglet, dans les Landes, où c’est le département qui s’occupe de la surveillance des vacanciers, sous le regard attentif et aguerri d’Emmanuel.

Depuis quinze ans, ce grand gaillard du Sud-Ouest passe tous ses étés à arpenter la plage de la petite station balnéaire située aux portes de Biarritz. «Dans le coin, quand tu es jeune et que tu veux bosser l’été, tu as deux possibilités : soit la restauration, soit les plages». Un choix qui n’a pas été compliqué à faire pour ce mordu de surf. «A l’âge de dix-neuf ans, je cherchais de quoi me faire un peu de sous l’été tout en profitant de l’océan, des copains et du soleil. Le sauvetage en mer s’est présenté à moi comme le job idéal». La salaire moyen oscille entre 1 400 euros et 2 (...)

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