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"La bonne qui aimait les courses", la chronique de Bernard Pivot

La première qualité de ce premier roman, Zita, d'Olivier Hercend, est l'originalité. Ce n'est pas tous les jours qu'on vous raconte l'histoire d'une bonne qui, en Italie, en 1922, est devenue une championne de la course automobile. Zita, fille des aubergistes du village, sert chez Monsieur Leone, le notaire, revenu mutilé de la Première Guerre mondiale. Il ne peut se déplacer qu'en chaise roulante alors que, passionné de course automobile, il possède une voiture de compétition au capot vert, blanc et rouge. Il a embauché Emiliano pour l'entretenir et la conduire deux fois par semaine autour du village. Le garage est encombré de toutes les prothèses que Monsieur Leone a commandées pour qu'il puisse de nouveau piloter son bolide. Mais elles se sont révélées inefficaces et inutiles.

C'est donc Emiliano qui s'installe au volant et qui, pour lui toucher les bras, les hanches, pour lui déposer un baiser dans la nuque, invite Zita à prendre sa place. Conduire, elle aime ça, et un jour, elle s'enhardit à montrer à Monsieur Leone de quoi elle est capable. "Plus vite, plus vite! lui crie-t-il du siège arrière. Plus vite, accélère." La voiture avale les virages. Zita est réellement douée. Il annonce à ses parents qu'elle fera la course des moissons. Elle termine deuxième. Il décide alors de la lancer dans la compétition, non pas à ses côtés, son handicap le lui interdit, mais avec l'assistance d'Emiliano. C'est lui livrer la jeune fille dans son lit.

"

L'écriture est vigoureuse, imagée,...


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