La blockchain : origine, définition, avantages et limites
La blockchain a été conceptualisée dès 1982 par David Chaum, informaticien américain et fondateur de Digicash, système de monnaie digitalisée permettant de réaliser des transactions anonymes grâce à la cryptographie. Trop en avance sur son temps, la société fait faillite en 1998.
Entre-temps, en 1991, une première étude avait été menée par Stuart Haber et Scott Stornetta sur les chaînes de blocs sécurisées par cryptographie. Les deux ingénieurs souhaitaient mettre en application un système où des documents horodatés ne pouvaient être ni falsifiés ni antidatés.
C’est finalement 17 ans plus tard, en 2008, que la première application concrète d’une blockchain devient réalité grâce à l’invention de Satoshi Nakamoto : le bitcoin. Le premier système monétaire décentralisé et de pair-à-pair était né.
En une phrase, il s’agit d’une technologie de stockage et de transmission de l’information, réalisée de manière décentralisée.
Pour reprendre la citation du mathématicien Jean-Paul Delahaye, la blockchain est “un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible”. C’est donc un registre public, anonyme et infalsifiable.
Si cela peut sembler abstrait, s’attarder quelques instants sur les notions centrales de “bloc” et de “mineur” permet de mieux appréhender le fonctionnement d’une blockchain. Le mineur est un individu (ou une entreprise) mettant à disposition la puissance de calcul (...)
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