Bientôt une machine pour détecter le cancer du poumon dans l'haleine ?

Le cancer du poumon (que l'on appelle aussi "cancer bronchique" ou "cancer bronchopulmonaire") n'est pas rare : il s'agit du deuxième cancer le plus fréquent chez l'homme, le troisième chez la femme. Le facteur de risque principal de cette maladie, c'est le tabagisme : la cigarette est responsable de 8 cancers du poumon sur 10.

Lorsque le cancer du poumon est dépisté de façon précoce (à l'aide d'un scanner thoracique à faible dose sans injection, aussi appelé tomodensitométrie), des traitements efficaces peuvent être mis en place : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie... Quand la prise en charge est tardive, en revanche, le pronostic peut être mauvais : le taux de survie à 5 ans n'est actuellement que de 20 %.

Justement : pour aider au diagnostic du cancer du poumon, des chercheurs du projet européen Pathacov ont mis au point une machine (qui se présente sous la forme d'un "nez électronique") capable de détecter des traces de la maladie dans l'haleine des patients.

Un premier dépistage non-invasif du cancer du poumon

Comment ça fonctionne ? "Toutes les cellules humaines libèrent des composés organiques volatils (COVs). Lorsqu'un organe devient cancéreux, les COVs libérés changent, a expliqué le pneumologue Régis Matran (cité par nos confrères du Parisien) lors d'une conférence de presse au CHU de Lille. On parle alors de la signature moléculaire d'une maladie."

Ce "nez électronique" a été conçu pour être relié à une application sur smartphone (...)

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