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Qui a besoin de Tinder quand on a Instagram ?

[Chronique France Culture] Malgré la popularité des applications de rencontre, certains publics leur préfèrent des plateformes plus mainstream, comme Instagram et Snapchat, pour draguer en paix. Dans cette chronique pour l’émission le Meilleur des mondes, nous abordons notamment le chemin de croix que vivent encore parfois les lesbiennes sur Tinder.

Je vais peut-être vous apprendre quelque chose d’étonnant : il n’existe pas d’application de rencontres lesbiennes. Oui, même en 2022. Les rares plateformes qui s’en approchent, comme HER, sont assez récentes et peu populaires. D’ailleurs… la seule pub française pour HER que j’ai trouvée montre bien comment l’app manque clairement d’intention et… d’une bonne dose de dynamisme.

Les raisons d’une telle absence dans l’univers des applications de rencontre sont multiples : public moins visible et moins considéré, frilosité des investisseurs… Mais attardons-nous ici sur la conséquence : les lesbiennes sont sur Tinder. Malheureusement, Tinder ne les aime pas beaucoup.

Pourquoi Tinder propose-t-il encore des profils d’hommes aux lesbiennes ?

Sur ce genre de plateformes, être une femme qui cherche à rencontre des femmes relève du parcours de la combattante. Il faut le voir pour le croire : qu’importe les réglages, les algorithmes orientent régulièrement les utilisatrices vers des couples hétérosexuels ou des hommes célibataires. Comme si une fois tous les 10 profils, l’appli demandait : « Tu es sûre ? Toujours pas envie d’essayer un homme ? »

J’ai eu l’occasion d’interroger Tinder plusieurs fois sur le sujet au fil des années,

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