Autoroute : cette mesure pour faire chuter les tarifs aux péages
Julien Borowczyk, député LREM de la Loire
J. B. : « Ce texte est la conséquence de ce que vivent au quotidien ceux qui empruntent l’autoroute. Un service au prix élevé qui se trouve dégradé quand on est contrarié chaque jour dans 1,2, 10 ou 20 kilomètres de ralentissement ou de bouchons en raison de travaux. Si le service n’est pas rendu, est-il normal de payer le même tarif ? Je suis médecin, si je n’ai ni stéthoscope, ni ordonnancier, est-il normal de faire payer 25 euros la consultation ? Le choix des automobilistes d’utiliser les voies rapides payantes est bien souvent motivé par la durée du trajet qui est plus courte. Si la vitesse baisse, que la durée augmente, le prix doit changer. »
J. B. : « Ce prix moyen au kilomètre permet de faire évoluer le tarif en fonction des travaux : nous pouvons le prendre et le multiplier par les kilomètres concernés par le ralentissement. Néanmoins, il ne faut pas que les concessionnaires en viennent à réduire les zones de sécurité pour les travailleurs présents sur les chantiers, et ce afin de limiter pour eux la baisse du tarif. Sur ma circonscription, j’ai deux portions d’autoroutes (A72 et A89, ndlr), dont un tronçon de 11 kilomètres emprunté quotidiennement par des gens allant travailler à Saint-Etienne. Il y a des travaux très fréquemment sur 5 ou 6 kilomètres. Les conditions d’exploitation des autoroutes exigent des travaux réguliers mais, elles poussent parfois au surentretien au détriment du consommateur.
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