Automobile, la norme Euro 7 vise les particules élémentaires
Un soupçon de réalisme semble avoir touché les institutions européennes, accoutumées pourtant à réglementer en tous sens. Au moment d'arrêter le contenu très restrictif de la prochaine norme Euro 7 sur les émissions polluantes des véhicules, celles-ci ont réalisé qu'il serait difficile de continuer au même rythme que celui adopté depuis plus de vingt ans. Au chapitre des émissions de gaz d'échappement, on s'est avisé que les précédentes normes fixant les émissions d''oxydes d'azote avaient été abaissées entre 2000 et 2014 de 84 % pour le diesel et de 40 % pour l' essence.
Continuer à ce rythme était suicidaire pour une industrie automobile exsangue et contrainte d'investir massivement en faveur de la voiture électrique à l'horizon 2035. Le législateur s'est soudain avisé qu'à poser une nouvelle strate réglementaire dans le prolongement de la courbe n'avait pas de sens. Il a donc édulcoré le projet texte très restrictif voté en 2014 pour faire une mise à jour plus objective, tenant compte des tensions sur le marché actuel en risque de décrochage et des attentes d'une clientèle peu enthousiaste à l'idée de rouler en électrique.
Débris en tous genres
Cela provoque bien sûr l'ire des associations écologistes qui se préoccupent peu d'emploi et de faisabilité industrielle et stratégique. Mais on a appris en Europe à relativiser la dialectique du pire et c'est donc un changement de programme fondamental que préparent le Parlement européen et le Conseil de l'Union e [...] Lire la suite