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Ancien "supermarché de la drogue", Saint-Ouen met les moyens pour lutter contre le trafic

Stephane LAGOUTTE / MYOP pour Challenges

Longtemps qualifiée de supermarché de la drogue parisien, la ville de Saint-Ouen a mené, en collaboration avec tous les services de l’Etat, une politique inédite de démantèlement des réseaux de trafic locaux.

Il peut enfin parler d’autre chose. L’installation à Saint-Ouen du « Bouillon » du chef Thierry Marx, d’une « Halle gourmande », la Communale, de Tesla, de la Tony Parker Academy et même, bientôt, de la DGSI (direction générale de la Sécurité intérieure). « Ma ville, c’est Melrose Place », se félicite Karim Bouamrane, le maire, évoquant cette série américaine sur une bande de trentenaires aisés. Dans ce confetti de 4,3 km2, jouxtant la capitale, il œuvre, depuis son élection en 2020, à faire oublier l’image de supermarché de la drogue de Paris.

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Il y a encore cinq ans, Saint-Ouen faisait les gros titres pour des règlements de comptes sanglants. Jusqu’au drame de trop, ce 15 septembre 2020 : deux adolescents, Sofiane et Tidiane, exécutés dans une cave du quartier Soubise, un point de deal à 10 000 euros par jour. Dix jours plus tard, Karim Bouamrane, tout juste élu maire, accueillait à son commissariat Jean Castex, Premier ministre, Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, et Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. Les JO 2024 sont en ligne de mire. Impossible de laisser le fléau s’étendre.

Le fruit d’une coopération à tous les étages

Une politique d’éradication inédite est alors lancée. « Un travail de coproduction avec l’Etat, les associations, les bailleurs, les locataires, revendique l’élu socialiste. Depuis mon arrivée, on est passé de sept gros points de deal à deux. » « De l’esbroufe », raille son opposant au conseil municipal Sébastien Phan. N’a-t-on pas retrouvé des sachets de cocaïne dans la cour de la maternelle Emile-Zola mi-mai ?

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Si le trafic n’est pas totalement éradiqué, les habitants témoignent néanmoins d’une amélioration sensible. « Il y a quinze ans, se souvient Anne, restauratrice quinquagénaire, on organisait des rondes avec les voisins pour le squat du hall de l’immeuble. C’est fini. » Une opposante locale le dit aussi, sous couvert d’anonymat : « Même si le maire joue à fon[...]

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