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Affaire Mia: un des hommes interpellés estime que "rendre un enfant à sa mère, ce n'est pas un délit"

Les suspects placés en garde à vue affirment qu'ils ont agi à la demande de la mère de l'enfant qui voulait récupérer sa fille de 8 ans dont elle n'avait plus la garde depuis janvier.

"On a fait ça à la Arsène Lupin." C'est en se comparant au gentleman cambrioleur, créé en 1905 par le romancier Maurice Leblanc, que l'un des hommes soupçonnés d'avoir participé à l'enlèvement de Mia, 8 ans, a évoqué son acte devant les enquêteurs, d'après les informations que BFMTV a pu recueillir.

Quatre hommes sont actuellement placés en garde à vue pour ce rapt commis le 13 mars dernier, et aucun d'entre eux ne semblent enclin à livrer des informations permettant aux autorités de retrouver la petite fille.

"Si c'était à refaire, je le referais"

Selon leur version, c'est sa mère qui a fomenté l'enlèvement de Mia, dont elle a perdu la garde depuis le mois de janvier. La fillette était depuis placée chez sa grand-mère maternelle. Pour l'un des hommes mis en cause, "rendre une petite fille à sa mère, ce n'est pas un délit. Ce qui est délictueux, c'est le système actuel".

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"Quand Mia a vu sa maman [après le rapt, NDLR], je n'ai jamais vu une petite fille aussi heureuse. Si c'était à refaire, je le referais. Je n'ai aucun regret. De toute ma vie, je n'ai jamais fait de plus belles choses, peu importe de faire de la prison pour ça", a déclaré ce pianiste de 58 ans aux enquêteurs.

L'homme, qui fait l'objet d'une surveillance par les services de renseignements pour son accointance avec une mouvance complotiste affirme qu'il est, avec ses trois comparses, un "dissident de ce système. Nous nous considérons comme des résistants à la barbarie qui est en train de se mettre en place sous prétexte sanitaire depuis plus d'un an".

Mia et sa mère toujours introuvables

"Leurs propos illustrent leur état d'esprit à l'endroit des institutions", a commenté le procureur de la République d'Epinal ce vendredi matin lors d'une conférence de presse.

Nicolas Heitz a précisé qu'une enquête était ouverte "enlèvement de mineur de moins 15 ans en bande organisée", laquelle devrait évoluer en information judiciaire confiée au parquet de Nantes ce vendredi. Ces faits sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. La fillette et sa mère demeurent quant à elles introuvable.

Article original publié sur BFMTV.com

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