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Adidas, SNCF, Hoover… Les pires bourdes des entreprises

Adidas, SNCF, Hoover… Les pires bourdes des entreprises (Crédit : Getty Images) (Getty Images)

Promotion délirante, publicité de très mauvais goût ou erreur d’appréciation : même les entreprises les plus connues peuvent commettre des bourdes. Avec parfois de lourdes conséquences.

  • Hoover et la pire promotion de l’histoire

Et s’il s’agissait de la pire promotion de l’histoire pour une entreprise ? En 1992, la filiale britannique du fabricant d’aspirateurs Hoover propose un deal fou à ses clients : deux vols aller-retour vers les États-Unis à partir de 100 livres sterling d’achat. Avec cette offre, la marque d’électroménager souhaite redynamiser ses ventes dans une Grande-Bretagne alors en pleine récession. Sûre de son coup, la marque s’entête et pense qu’une grande majorité de clients ne prendra pas le temps de réclamer leur dû, découragés par la complexité administrative. Malheureusement, la promotion cartonne et Hoover se voit contraint de distribuer les 600 000 billets promis. Jusqu’à mettre en danger son équilibre économique. "Hoover faisait 30 livres de marge sur un appareil vendu, et chaque vol aller-retour coûtait, au minimum, 600 livres : l'entreprise était donc bien partie pour perdre 570 livres par appareil vendu, soit près de 780 euros d’aujourd’hui", rappelle Korii.

Pour échapper à son devoir, Hoover utilise tous les subterfuges possibles : envoi des courriers au dernier moment, aéroports de départ situés à des centaines de kilomètres du domicile des participants et mauvaise foi sur la réception des courriers. Acculée, la marque n’a d’autre choix que de sortir le chéquier : 20 millions de livres et 72 millions pour Maytag, la maison-mère américaine. Bizarrement, l’idée n’a plus jamais été testée par la société.

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  • L’incroyable boulette de la SNCF

Lorsque Le Canard Enchaîné révèle l’information en 2014, l’affaire scandalise l’opinion publique. Et pour cause, la SNCF a commandé de nouvelles rames TER trop larges pour les quais de certaines gares. Au total, 1 300 quais doivent être rabotés pour un coût de 50 millions d’euros. C'est pourtant, selon l'hebdomadaire satirique, la SNCF qui "a défini le cahier des charges avec, notamment, les dimensions des nouvelles rames. Or, les savants ingénieurs de la SNCF ont omis de vérifier la réalité sur le terrain".

Que l’on se rassure, la France n’est pas la seule a avoir connu une telle mésaventure. Pas plus tard qu’en février 2023, la Renfe, l’équivalent de la SNCF en Espagne, a été moquée pour des trains conçus trop grands pour passer dans les tunnels.

VIDÉO - Ouigo : le TGV low cost de la SNCF va desservir de nouvelles gares

  • Le téléphone maudit de Samsung

Même les entreprises les plus puissantes du monde ne prennent pas toujours les bonnes décisions. Samsung regrette sûrement le jour où elle a commercialisé le Galaxy Note 7. Sorti en 2016, le téléphone haut de gamme a été à l’origine de nombreux problèmes, notamment à cause de sa batterie. Un jour, il prend feu dans un avion, un autre jour, il explose dans les mains d’un enfant de 6 ans. L’entreprise sud-coréenne a accumulé les problèmes avant de publiquement reconnaître son erreur quelques semaines après sa sortie, au mois de septembre. "Cela va nous coûter tellement que j’en ai mal au coeur", aurait soufflé le chef de l’activité mobile de Samsung, Koh Dong-Jin. Cette débâcle du Galaxy Note 7 a coûté environ 5 milliards d’euros au groupe asiatique.

Le Galaxy Note 7 de Samsung( Crédit : Adisorn Chabsungnuen/Pacific Press/LightRocket via Getty Images)
Le Galaxy Note 7 de Samsung( Crédit : Adisorn Chabsungnuen/Pacific Press/LightRocket via Getty Images) (LightRocket via Getty Images)
  • Le ton caustique de Mamie Nova déplaît

Pour les entreprises, trouver le ton juste dans les publicités n’est pas chose aisée. Dire que Mamie Nova a raté son coup en 1989 est un euphémisme. À cause d’un slogan à l’humour un peu trop noir pour certains, la marque aurait même pu disparaître. "En 1986, Mamie Nova pèse 10% de part de marché et vient titiller les géants de l'ultrafrais de l'époque, Danone, Yoplait ou Chambourcy", se souviennent Les Échos. Pour venir concurrencer les géants du secteur, Mamie Nova veut marquer les esprits. "Une affiche met en scène un jeune garçon, cousin des rejetons démoniaques des années 1980, qui proclame avec un sourire inquiétant : ‘La mamie que je préfère, elle est dans le Frigidaire’", racontent Les Échos. Le slogan crée le malaise et les ventes chutent de 40% en quelques semaines.

  • Adidas n’a pas cru à Michael Jordan

La marque aux trois bandes a cruellement manqué de flair au milieu des années 80. En 1984, Michael Jordan, 21 ans, vient d’être drafté par les Chicago Bulls et cherche un sponsor. Coup de chance pour Adidas : MJ ne jure que par l'équipementier aux trois bandes. Sauf que la réciproque est loin d’être vraie. L’entreprise allemande refuse de signer avec ce jeune joueur qui deviendra plus tard le plus grand basketteur de l’histoire et l’un des plus grands sportifs de tous les temps. La suite ? L’Américain s’engage à reculons pour Nike et donne naissance aux Air Jordan générant des dizaines de millions de dollars de bénéfices pour le concurrent principal. Certains doivent encore se mordre les doigts chez Adidas.

VIDÉO - 5 choses à savoir sur Adidas