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7 millions d’euros pour un stellarator : quel est ce type bizarre de soleil artificiel ?

Avec un financement de 7 millions d’euros, la startup allemande Proxima Fusion compte bien achever son projet de réacteur à fusion nucléaire durant la décennie 2030. Et, être la première entreprise à créer un « stellarator » réellement utilisable.

La startup allemande Proxima Fusion a levé pas moins de 7 millions d’euros, a-t-elle annoncé dans un communiqué du 30 mai 2023. Son objectif : construire un réacteur à fusion nucléaire qui serait parachevé au cours de la décennie 2030. Ce réacteur serait un stellarator, une forme de « soleil artificiel » légèrement moins médiatisée que le tokamak.

Pour les deux concepts, l’idée est la même : produire de l’énergie propre — sans déchets ni gaz à effet de serre — en reproduisant les mécanismes chimiques et physiques qui ont lieu au sein des étoiles. Aujourd’hui, plusieurs projets ont fait partiellement leurs preuves, mais à des échelles infimes et encore inutilisables.

Stellarator vs. tokamak, le duel des soleils artificiels

L’un des plus gros projets au monde est ITER — basé en France et encore en construction. Celui-ci est typiquement un « tokamak », une chambre à vide qui ressemble à un donut. On y chauffe un gaz, tel que le deutérium, par confinement magnétique. À partir d’une température très élevée, l’isotope du déutérium, l’hydrogène, entre en fusion sous une forme appelée plasma. L’objectif est notamment de passer le seuil d’ignition de manière durable pour produire plus d’énergie que l’on en insère.

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Crédits photos de l'image de une : Source : Proxima Fusion