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5 employés attaquent en justice le fleuron du jeu vidéo indépendant français Quantic Dream— ils reprochent des photomontages insultants et des conditions de travail éreintantes

David Cage. Wikimedia Commons/CC/Georges Seguin (Okki)

Cinq employés ont porté plainte aux prud'hommes en 2017 contre l'éditeur de jeux vidéo indépendant français Quantic Dream, ont rapporté Médiapart, Canard PC et Le Monde, dimanche 14 janvier 2018.

Le studio français créé en 1997 par l'omniprésent David Cage est considéré comme l'un des leaders français, notamment en matière de capture de mouvements. Cette technologie permet d'enregistrer les expressions faciales d'acteurs pour rendre les personnages de jeux vidéo beaucoup plus réalistes et humains. On lui doit entre autres Fahrenheit (2005), Heavy Rain (2010) et Detroit: Become Human, très attendu en 2018.

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Plusieurs faits sont rapportés par les trois médias français, concernant les conditions de travail à Quantic Dream ainsi que le comportement de certains de ses employés.

Voici les accusations principales de certains employés:

  • Le responsable de l’équipe informatique a porté plainte après avoir découvert plus de 600 photomontages — dont certains à caractère pornographique, homophobe ou mettant en scène des officiers nazis — réalisés par un autre employé, qu'il partageait à toute l'entreprise publiquement depuis plusieurs années.

  • Plusieurs employés se plaignent des conditions de travail éreintantes et de la pression à faire des heures supplémentaires payées — des périodes appelées "crunch" qui seraient plus longues et répétées qu'ailleurs.

  • L'étrange "faux licenciement" du directeur général délégué, Guillaume de Fondaumière, qui a récupéré entre 60.000 et 100.000 euros d'indemnités, réinvestis dans la foulée pour entrer à hauteur de 8% au capital de l'entreprise.

Le 14 janvier au soir, Quantic Dream a répondu aux accusations dans un communiqué, les "niant catégoriquement".

"Les comportements et actes inappropriés n'ont pas leur place chez Quantic Dream. Nous prenons, et avons toujours pris, ces allégations au sérieux", souligne notamment le communiqué.

Ces accusations arrivent quelques mois après que certaines entreprises tech américaines ont été critiquées, en 2017, que ce soit pour leur ambiance de travail sexiste comme Uber ou leurs conditions de travail difficiles comme Tesla.

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