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1 milliard d'euros a été versé en trop aux chômeurs en 2017

AFP / Illustration
AFP / Illustration

Seules 57,5% des allocations versées indûment ont été récupérées en 2017, soir 575,1 millions d’euros.

Selon une note de l’Unédic, révélée par Le Monde, le montant des allocations chômage versées à tort s’est élevé à un milliard d’euros en 2017. Au total, 2,3 millions d’indus ont été constatés par l’Unédic, qui gère les allocations chômage.

Des trop-perçus qui concernent essentiellement les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite. La fraude est minoritaire, des erreurs de l’Unédic ou des demandeurs d’emploi sont les principales causes. Dans le détail, 87% des indus sont liés à la reprise d’une activité salariée, selon la note de l’Unédic.

Seules 57,5% des sommes récupérées

Dans 62% des cas, le demandeur d’emploi a bien déclaré à Pôle emploi avoir travaillé, mais il n’a pas “déclaré” ou “justifié” tous les salaires perçus. Dans les autres cas (38%), l’allocataire a travaillé, mais ne l’a pas déclaré.

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En 2017, ces trop-perçus n’ont été récupérés que dans 57,5% des cas, soit 575,1 millions d’euros, contre un taux de recouvrement de 61% en 2016. Un taux bien loin de l’objectif de l’Unedic souhaiterait atteindre un objectif de recouvrement de 66%

L’Unédic envisage des changements

Des trop-perçus qui ont augmenté en un an de près de 8%. Et sur 3 ans, de janvier 2015 à décembre 2017, de 36%. Face au problème, l’Unédic envisage plusieurs pistes pour limiter ces erreurs.

Parmi les solutions envisagées, une modification du processus d’actualisation pour les demandeurs d’emploi en permettant “la déclaration de plusieurs activités”, alors qu’il est impossible aujourd’hui de distinguer les différentes activités.

Autre piste, décaler le calendrier d’actualisation, qui débute actuellement en fin de mois pour la décaler au 1er de chaque mois, afin de faciliter les déclarations en cas d’activité en fin de mois. Enfin, dernière piste de l’Unédic, “généraliser les paiements provisoires”, à hauteur de 80% de la somme. En cas de trop-perçu, la somme serait plus facilement récupérable, conclut l’Unédic.