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Des heures de retard pour les TGV reliant Paris et l'Est, après une coupure électrique

Retards en pagaille à la veille du week-end: la circulation sur l'ensemble de la ligne à grande vitesse entre Paris et l'Est de la France est interrompue en raison d'une rupture de caténaire (Ian LANGSDON)
Retards en pagaille à la veille du week-end: la circulation sur l'ensemble de la ligne à grande vitesse entre Paris et l'Est de la France est interrompue en raison d'une rupture de caténaire (Ian LANGSDON)

Retards en pagaille à la veille du week-end: la circulation sur la ligne à grande vitesse entre Paris, l'Est de la France et l'Allemagne a été largement perturbée vendredi en raison d'une rupture de caténaire, obligeant les trains à prendre un itinéraire plus lent.

L'incident s'est produit "un peu avant midi" au niveau de Châlons-en-Champagne (Marne), et, après interventions d'équipes sur place, la circulation a repris sur cette voie aux environs de 19h30, a indiqué SNCF Réseau.

Pendant toute l'après-midi, les TGV effectuant les liaisons entre Strasbourg, Nancy/Metz, Reims et Paris, ont dû être détournés vers la voie classique, entraînant des retards dans les deux sens.

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D'après le tableau des départs de la gare SNCF de Paris-Est, les trains en direction de Paris ont accusé jusqu'à 6 heures de retard pour quatre d'entre eux, en provenance de Strasbourg, Luxembourg, Munich et Francfort. Dans le sens des départs depuis Paris, de nombreux trains ont affiché jusqu'à 5 heures de retard.

Plusieurs ont prévu de ne pas aller jusqu'à leur terminus initial comme le Paris-Stuttgart de 13H51 parti avec 5 heures de retard et qui s'arrêtera finalement à Strasbourg.

SNCF Réseau a d'ores et déjà prévenu vendredi soir que le trafic resterait "perturbé demain" samedi, précisant que "des travaux complémentaires" auraient encore lieu "samedi ou dimanche".

- "Pas à l'heure à la soirée" -

Cette rupture de câbles permettant l'alimentation électrique des trains est intervenue une veille de week-end, au beau milieu des vacances scolaires pour la zone des académies de Nancy-Metz, Reims et Strasbourg.

"J'étais en avance pour une fois, et là ça fait trois heures que j'attends", a confié en gare de l'Est à Paris Adeline Genay, en attente de son train pour Nancy, initialement prévu à 13H58. Ce dernier a fini par partir à 17H27 mais pour une durée de voyage de plus de 3 heures en raison de l'obligation de passer par la ligne classique. In fine, une arrivée à destination prévue à 20H40, au lieu de 15H44.

"Il y a les enfants à la maison, c'est la nounou derrière qui ne va pas pouvoir rester (...) elle a des contraintes, elle doit partir donc on doit trouver un plan B, s'organiser", a-t-elle dit à l'AFP, tout en gardant le sourire.

"Toute la soirée sera impactée", prévient un agent de la SNCF en informant quelques voyageurs, debout dans le hall les yeux rivés sur les écrans d'information ou sur leur téléphone portable. Des agents en gilet rouge tentent tant bien que mal de renseigner la centaine de passagers présents.

"On nous a conseillé d'attendre le train retardé" plutôt que de prendre un train alternatif, a expliqué Rene Hegel, un Allemand de 23 ans qui cherche à rejoindre Stuttgart.

"Un ami fête son anniversaire ce soir, et on ne va clairement pas arriver à l'heure à la soirée", a-t-il déploré.

- Manque d'information -

En gare de Metz, où les retards ont affiché jusqu'à trois heures, les voyageurs maugréaient surtout contre un manque d’information. "Je crois que je vais exploser", lâche une femme au téléphone.

"On aura plus de cinq heures de trajet. On comprend la situation mais pas qu'on ne nous donne pas d'informations: cinq contrôleurs différents nous ont donné cinq informations différentes", peste Marie-Christine auprès d'une journaliste de l'AFP.

"J'aurais mieux fait de prendre la voiture. Avec les moyens qu'il y a aujourd’hui, envoyer un SMS aux gens ça ne serait pas compliqué", a déploré Martine Ludmann, en partance avec son petit-fils pour Paris où elle est censée prendre un avion samedi.

agu-ys-mlx/cho/ico/ktr