Les colocataires ne croient pas en l'encadrement des loyers

La défiance envers la politique du logement est grande, au sein de cette population composée presque autant d'étudiants que de jeunes actifs. Un thème dont les élus devraient s'emparer à quelques mois des régionales, estime le responsable du site spécialisé Weroom.

Seuls 32% des utilisateurs de la plateforme Weroom estiment que l’encadrement des loyers mis en place à titre expérimental à Paris, le 1er août dernier, facilitera l’accès au logement. Or le prix des loyers est l'un des principaux freins à l'accès au logement, à en croire ce sondage publié par le site spécialisé dans la colocation, auprès d'une population composée à 45% d'étudiants et à 42% de jeunes actifs. Tout comme « les exigences des propriétaires et les frais appliqués par les agences immobilières », jugent les utilisateurs de Weroom.

Confiance à aucun parti

Peut-être plus inquiétant, dans la majorité des cas (64%), les colocataires déclarent plus généralement « ne faire confiance à aucun parti politique pour résoudre les problèmes liés au logement », précise l'étude. « Nos utilisateurs expriment très clairement leur défiance à l’égard des partis politiques, un constat inquiétant à seulement trois mois des élections régionales », analyse Thomas Villeneuve, PDG et fondateur de Weroom. D'ici à l'échéance des 6 et 13 décembre prochains, « les politiques sont donc invités à faire preuve de plus d’ouverture sur la question du logement, en levant les barrières au développement de nouveaux modes de vie, comme la colocation », estime le dirigeant.

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