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Le curry britannique menacé par le Brexit

Héritage de la colonisation, le curry fait désormais partie intégrante de la gastronomie britannique. Le voilà aujourd’hui menacé de disparition par le Brexit. Promesse non tenue En juin, l’association des restaurateurs bangladais avait appelé à voter pour la sortie du pays de l’Union européenne pour une seule et unique raison : “ils nous avaient promis que, si on soutenait le Brexit, ils s’assureraient qu’on ait une importante main d’oeuvre en provenance d’Asie du sud,“ explique Oli Khan, “et en fait, ce n’est pas le cas.“ Britain’s curry houses voted for Brexit and now massively regretting it https://t.co/TQ7NYbHcJr tommymiah told them years ago to train here— Jim Fitzpatrick (FitzMP) 5 novembre 2016 Pour pouvoir rester au Royaume-Uni, un immigré non-européen doit gagner 40.000 euros par an au moins, soit bien plus que le salaire moyen d’une infirmière. Or, pour garantir des plats à prix modérés, les restaurants dits “indiens” payent mal. Le secteur a donc recruté est-européen. Des employés qu’il a fallu former à une cuisine qui leur était étrangère. Partir ou rester ? Le Brexit risque de priver les restaurateurs de cette solution. “Les gens qui nous donnent un coup de main, des Européens principalement roumains et polonais, vont partir. Faute de personnel, nous finirons par fermer nos restaurants,“ prévient Enam Ali, propriétaire de restaurant. Aga Pozniak était institutrice en Pologne. Elle travaille aujourd’hui dans un restaurant de curry, comme 6.000 autres Européens de l’est en Grande-Bretagne. Elle confirme que “la plupart des gens qui sont venus ici, surtout récemment comme moi, se demandent s’ils doivent rester. Est-ce que je dois m’investir ici ou plutôt rentrer ? Je devrais peut-être tenter ma chance ailleurs.“ 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires Les 12.000 restaurants de curry du pays génèrent 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Deux ferment déjà chaque semaine sous l’effet combiné de la concurrence industrielle, de la hausse des prix des produits alimentaires, et de la pénurie de main d’oeuvre bon marché. Avec Reuters.