Yahoo Finance BNP Paribas testerait l’appétit des investisseurs privés
Des émissaires de la banque française devraient se rendre au Moyen-Orient pour savoir si des investisseurs seraient prêts à injecter de l'argent frais, selon le Financial Times . Le directeur général répète aux Echos ne pas envisager de levée de fonds pour l'instant.
BNP Paribas cherche t-elle à assurer ses arrières ? La banque française qui a vu son cours de Bourse dévisser de plus de 50% en trois mois pourrait demander de l'aide aux investisseurs privés croit savoir le Financial Times . La banque de la rue d'Antin devrait envoyer dans les jours à venir des émissaires au Moyen-Orient afin de tester l'appétit de potentiels investisseurs au cas où la banque aurait besoin d'argent frais, rapporte le quotidien britannique. BNP Paribas n'a pas souhaité commenter cette information.
Des analystes estiment que l'établissement pourrait chercher à lever jusqu'à 2 milliards d'euros auprès d'investisseurs du Qatar ou d'Abou Dhabi. Une hypothèse toutefois largement rejetée par le directeur général de la banque Baudoin Prot. Dans une interview accordée aux Echos , le dirigeant estime que, pour l'heure, son groupe est correctement capitalisé . En cas de besoin, le banquier dit privilégier une stratégie reposant sur «un double effort de mise en réserve des bénéfices et de réduction de la taille du bilan» de la banque, plutôt que sur une augmentation de capital.
Et pour convaincre de la bonne santé de son groupe, le dirigeant rappelle que BNP Paribas «vient d'annoncer l'un des meilleurs bénéfices semestriels de son histoire , et fonctionne tout à fait normalement en matière de collecte d'épargne et de crédit avant d'ajouter que la banque travaille normalement». Baudoin Prot affirme que BNP Paribas «ne connaît pas d'autre difficulté que son cours de Bourse».
Le responsable regrette que «aujourd'hui, l'inquiétude des investisseurs sur la zone euro et les problèmes de la dette souveraine font que les marchés ne prennent pas réellement en compte les (...)Lire la suite sur Figaro.fr
