Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 957,57
    +42,92 (+0,54 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 921,48
    +30,87 (+0,63 %)
     
  • Dow Jones

    38 675,68
    +450,02 (+1,18 %)
     
  • EUR/USD

    1,0765
    +0,0038 (+0,36 %)
     
  • Gold future

    2 310,10
    +0,50 (+0,02 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 700,10
    -81,29 (-0,14 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 315,30
    +38,32 (+3,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    77,99
    -0,96 (-1,22 %)
     
  • DAX

    18 001,60
    +105,10 (+0,59 %)
     
  • FTSE 100

    8 213,49
    +41,34 (+0,51 %)
     
  • Nasdaq

    16 156,33
    +315,37 (+1,99 %)
     
  • S&P 500

    5 127,79
    +63,59 (+1,26 %)
     
  • Nikkei 225

    38 236,07
    -37,98 (-0,10 %)
     
  • HANG SENG

    18 475,92
    +268,79 (+1,48 %)
     
  • GBP/USD

    1,2546
    +0,0013 (+0,11 %)
     

Yann Eliès : "Les femmes naviguent plus intelligemment que les hommes"

Yann Eliès vient de terminer 10ème de la Transat en double Concarneau-Saint-Barthélemy. À 47 ans, le skipper ne manque pas de projets : il sera au départ de la prochaine Transat Jacques Vabre, en duo avec Sébastien Simon, en octobre prochain. Portrait.

« Notre bateau c’est ce qui nous fait gagner, mais c’est aussi ce qui nous fait rentrer à la maison. » En quelques mots choisis, Yann Eliès résume l’indispensable d’un coureur au large : ménager sa monture. Le 18 décembre 2008, lors de son premier Vendée Globe, ce dur à cuire, a bien failli y rester. Alors à 800 milles des côtes australiennes, le breton est victime d’un accident. Son bateau plante dans une vague à 20 nœuds. Il est éjecté, et sa jambe cède à l’impact. Yann souffre d’une fracture du fémur gauche et vit un véritable calvaire au milieu du Pacifique. Le voilà prisonnier des mers du Sud durant 36 heures à attendre les secours. Il lui a fallu des mois pour se remettre de ses blessures et reprendre la navigation. « Le plus dur était mentalement, détaille-t-il. Cet épisode reste ancré en moi. » Moins tête brulée qu’auparavant, Yann Eliès a depuis appris à naviguer différemment. Sourire affable et regard malicieux, le skipper admire ses concurrentes féminines qui, malgré leur large infériorité numérique dans l’histoire du Vendée Globe, restent plus performantes sur cette course. Une navigation « plus intelligente » qu’il tente d’embrasser, à l’aube de ses cinquante ans.

Yann Eliès et Martin Le Pape à leur arrivée à Saint-Barth.
Yann Eliès et Martin Le Pape à leur arrivée à Saint-Barth.

Yann Eliès et Martin Le Pape à leur arrivée à Saint-Barth. (...)
Lire la suite sur Paris Match