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Wall Street termine en forte hausse après la Banque du Japon

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse de près de 2,5% vendredi, portée, comme les autres places mondiales, par la décision inattendue de la Banque du Japon (BoJ) d'appliquer désormais un taux d'intérêt négatif aux réserves excédentaires des banques.

A une courte majorité, le comité de politique monétaire de la Banque du Japon a opté, à la surprise des marchés, pour un taux de -0,1% sur les réserves excédentaires des institutions financières déposées auprès d'elle, emboîtant ainsi le pas à la Banque centrale européenne (BCE) pour tenter de soutenir l'inflation et prévenir la déflation.

L'indice Dow Jones a pris 396,66 points, soit 2,47%, à 16.466,30 points. Le S&P-500, plus large, a gagné 46,88 points, soit 2,48%, à 1.940,24 points. Le Nasdaq Composite a avancé de 107,28 points (+2,38%) à 4.613,95 points.

Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones a gagné 2,3%, le S&P 1,7% et le Nasdaq 0,5%.

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Mais ce rebond fait suite à trois semaines de grande volatilité due largement à la récente chute des cours du pétrole, qui affecte sérieusement les sociétés du secteur de l'énergie et accroît les inquiétudes sur l'économie mondiale.

Sur l'ensemble du mois de janvier, le Dow accuse encore une perte de 5,5%, le S&P un recul de 5,1% et le Nasdaq une chute de 7,9%, sa plus forte baisse mensuelle depuis le mois de mai 2010.

Sur le front des indicateurs américains, le ralentissement plus marqué que prévu de la croissance au quatrième trimestre a aussi été un facteur de soutien dans le sens où les investisseurs se mettent à espérer que la Réserve fédérale adoptera un rythme lent pour la poursuite de la remontée de ses taux.

Le PIB a augmenté de 0,7 % en rythme annualisé au quatrième trimestre, alors que les économistes avait tablé sur une croissance de 0,8%. Elle avait été de 2,0% au troisième trimestre et de 3,9% au deuxième.

IMPACT DE MICROSOFT

"Quatre hausses de taux cette années, ce n'est même pas une éventualité", dit Jason Pride, chez Glenmede, en référence au nombre de hausses évoquées par la Fed au mois de décembre.

La remontée des cours du baril de brut a également été un facteur de hausse. Ils progressent de 1,5% à 2,5%, en hausse pour la quatrième séance d'affilée, dans l'espoir d'un accord mondial sur une réduction coordonnée de la production.

Ils ont toutefois réduit leurs gains à la suite d'une information du Wall Street Journal selon laquelle l'Iran ne participerait pas à un éventuel accord de réduction de la production entre l'Opep et d'autres grands pays producteurs.

Wall Street a également continué à être animé par les résultats d'entreprises, notamment par Microsoft, qui a vu son action gagner 5,83% au lendemain de l'annonce par le géant technologique de résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes financiers.

Amazon.com en revanche a chuté de 7,61%. Le géant du commerce électronique a annoncé une hausse nettement moins marquée que prévu de son bénéfice trimestriel.

Electronic Arts a perdu 7,52% après que l'éditeur de jeux vidéos a fait état jeudi d'un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes et n'a pas relevé ses prévisions annuelles autant que prévu.

Xerox a bondi de 5,63% après avoir annoncé son intention de se scinder en deux pour séparer ses activités historiques de matériel d'impression de celles de services d'externalisation pour les entreprises. Ses obligations en revanche ont connu des mouvements erratiques dans l'incertitude sur les notations de sa dette après cette annonce.

Le titre Chevron a reculé de son côté de 0,64% à la suite de l'annonce par la deuxième compagnie pétrolière américaine de sa première perte trimestrielle en plus de treize ans du fait de la chute des cours du brut.

(Noel Randewich, Juliette Rouillon pour le service français)