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Wall Street se retourne en fin de séance pour finir en baisse

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Tanya Agrawal

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a effacé ses gains mardi en fin de séance pour finir dans le rouge, à l'instar de Shanghai, après avoir accusé lundi son plus fort repli en quatre ans, l'inquiétude sur l'économie chinoise ayant finalement découragé le rebond.

L'annonce mardi d'une nouvelle baisse des taux de la banque chinoise, la deuxième en deux mois, n'a pas suffi à rassurer durablement les investisseurs américains.

L'indice Dow Jones a perdu 204,91 points, soit 1,29%, à 15.666,44 points. Le S&P-500, plus large, a reculé de 25,60 points, soit 1,35%, à 1.867,61 points. Le Nasdaq Composite a cédé 19,76 points (-0,44%) à 4.506,49 points.

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Les analystes soulignent que le Dow Jones et le S&P sont partis pour accuser leur plus forte baisse depuis février 2009 et le Nasdaq Composite son plus net recul depuis novembre 2008.

Signe d'apaisement néanmoins sur les marchés américains malgré la nouvelle baisse de 7,6% mardi de la Bourse de Shanghai, au lendemain d'une chute de 8,5%, l'indice de volatilité a perdu 4,72 points, soit 11,59%, à 36,02.

Terry Sandven, responsable de la stratégie chez U.S. Bank Wealth Management, qui attribue le net rebond constaté en séance à des achats à bon compte d'investisseurs attirés par des valorisations jugées plus raisonnables, note que le marché reste confronté à un "mur d'incertitude" sur la croissance mondiale.

JPMorgan a revu en baisse son objectif pour l'indice S&P-500 d'ici la fin de l'année, ramené de 2.250 à 2.150 points.

"Ce qu'il faut pour calmer les investisseurs, ce sont de bons indicateurs économiques en provenance de Chine et ce n'est que lorsqu'ils seront là que le rally sera durable", renchérit Xavier Smith, de Centre Asset Management.

Sur le plan macroéconomique aux Etats-Unis, la croissance dans les services a ralenti en août tandis que la confiance du consommateur a rebondi, tout comme les ventes de logements neufs en juillet, reflétant la vigueur de l'économie américaine qui pourrait permettre à la Réserve fédérale de relever ses taux cette année.

Toutefois, les turbulences sur les marchés mondiaux et la crainte de plus en plus nette d'un atterrissage brutal de l'économie chinoise menacent de perturber le projet de la Fed d'entamer le relèvement de ses taux d'intérêt.

La probabilité estimée sur les marchés d'un relèvement dès septembre est à 26%, contre 46% il y a environ une semaine.

Aux valeurs, Apple a terminé en légère hausse, de 0,6%, favorisé par une intervention de son directeur général, Tim Cook, qui a rompu lundi avec les pratiques habituelles en s'exprimant publiquement pour rassurer les investisseurs sur les performances du groupe en Chine.

Parmi les valeurs du Nasdaq ayant résisté à la baisse figurent aussi Facebook (+1,11%) et Netflix, qui a repris 4,79% après avoir plongé de 12% la veille.

Le distributeur américain de matériel électronique Best Buy a fait un bond de 12,57% après avoir fait état d'une progression inattendue de son chiffre d'affaires trimestriel.

(Avec Saqib Iqbal Ahmed à New York, Juliette Rouillon pour le service français)