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Wall Street, proche de ses records, va scruter les indicateurs

par Noel Randewich

(Reuters) - Alors que Wall Street évolue tout près de ses plus hauts historiques, les investisseurs étudieront attentivement les indicateurs économiques des prochains jours pour tenter d'y déceler de nouveaux indices sur le calendrier de la hausse des taux et d'évaluer les chances de poursuite du rally des actions.

Les inquiétudes suscitées par la politique monétaire de la Réserve fédérale et par l'envolée du dollar se sont traduites ces dernières semaines par des variations marquées de l'indice Standard & Poor's-500 en séance.

Vendredi, favorisés par le sentiment dominant selon lequel la remontée des taux de la Fed pourrait être plus tardive et plus lente qu'attendu, le S&P-500 et le Nasdaq Composite ont terminé tout près de leurs records de clôture respectifs.

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Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones a gagné 2,13%, le S&P-500 2,66%, sa première performance hebdomadaire positive en quatre semaines, et le Nasdaq 3,18%.

"Chaque donnée économique susceptible de donner des indications sur le rythme des créations d'emploi ou de l'inflation sera étudiée très attentivement. C'est ce qui fait bouger le marché", explique Art Hogan, responsable de la stratégie d'investissement de Wunderlich Securities.

Parmi les indicateurs les plus attendus de la semaine à venir figurent les statistiques des ventes de logements neufs prévues mardi et celles des commandes de biens durables mercredi.

Les chiffres des prix à la consommation, mardi, seront également décortiqués avec soin; les économistes interrogés par Reuters prévoient en moyenne une hausse de 0,2% en février après la baisse de 0,7% de janvier, la plus forte depuis six ans.

Depuis le début de l'année, le S&P-500 a évolué en moyenne dans une fourchette de 24 points par séance, la volatilité la plus marqué depuis décembre 2011 selon les données Thomson Reuters.

DOLLAR ET PÉTROLE, FACTEURS PERSISTANTS D'INCERTITUDE

Alors que la fin du trimestre approche, les perspectives de résultats des sociétés constituent l'autre grand sujet de préoccupation de Wall Street, sur fond d'envolée du dollar: celui-ci s'est apprécié de 20% depuis un an, ce qui a déjà conduit une cinquantaine d'entreprises à revoir à la baisse leurs prévisions trimestrielles.

Le billet vert a toutefois subi sur la semaine écoulée son repli le plus marqué depuis 2011 face à un panier de devises de référence.

Les attentes du marché en matière de bénéfices sont de toute façon déjà modestes: le nombre d'entreprises ayant dit en cours de trimestre prévoir des résultats inférieurs au consensus est 5,5 fois supérieur à celui des sociétés dont les "pré-annonces" dépassent les attentes, selon les données Thomson Reuters. Il s'agit du pire ratio depuis le premier trimestre 2014.

Les investisseurs restent également préoccupés par la chute des prix du pétrole, qui s'explique à la fois par la dégradation des perspectives de demande et par une offre mondiale excédentaire.

Les entreprises du secteur de l'énergie représentent 8% seulement des profits du S&P-500 mais la volatilité du prix du baril a des répercussions sur l'ensemble des secteurs.

Certains investisseurs craignent en outre que les ménages ne consacrent à la consommation immédiate qu'une partie des économies réalisées grâce à la chute des prix à la pompe.

"Ils épargnent ou ils remboursent leurs dettes", dit Bucky Hellwig, vice-président senior de BBT&T Wealth Management. "C'est la raison pour laquelle tout le monde est nerveux."

(Marc Angrand pour le service français)