Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 239,66
    +153,86 (+0,40 %)
     
  • EUR/USD

    1,0699
    -0,0034 (-0,32 %)
     
  • Gold future

    2 349,60
    +7,10 (+0,30 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 619,39
    -691,46 (-1,15 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 327,45
    -69,08 (-4,95 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,66
    +0,09 (+0,11 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 927,90
    +316,14 (+2,03 %)
     
  • S&P 500

    5 099,96
    +51,54 (+1,02 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2494
    -0,0017 (-0,13 %)
     

A Wall Street, le duo finance-énergie peut encore mener la danse

L'évolution de Wall Street au cours des toutes dernières séances de l'année pourrait bien dépendre de l'évolution des valeurs financières, d'autant que l'agenda économique de la semaine est très mince et que les volumes d'échanges seront probablement limités. /Photo d'archives/REUTERS/Carlo Allegri

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) - L'évolution de Wall Street au cours des toutes dernières séances de l'année pourrait bien dépendre de l'évolution des valeurs financières, d'autant que l'agenda économique de la semaine est très mince et que les volumes d'échanges seront probablement limités.

Les financières ont gagné plus de 6% depuis le début du trimestre, les investisseurs s'attendant à ce que le secteur soit l'un des principaux bénéficiaires de la remontée annoncée des taux de la Réserve fédérale.

Mais l'exposition potentielle des banques au marché des obligations d'entreprise à haut rendement, dominé par les émetteurs du secteur de l'énergie, a remis ce mouvement en cause: les valeurs financières et celles de l'énergie ont stagné au cours des deux séances qui ont suivi la première hausse de taux de la Fed, le 16 décembre.

PUBLICITÉ

"Ce thème, celui des pétrolières et des financières, restera d'actualité pendant un bon moment", estime Peter Kenny, responsable de la stratégie actions de Kenny & Co.

Sur la semaine écoulée, l'indice S&P-500 a gagné près de 3%, grâce entre autres à un rebond de près de 5% du secteur de l'énergie, favorisé par la remontée des cours du brut après des plus bas de plusieurs années. Les valeurs financières, elles, ont pris plus de 3% sur la semaine.

Les évolutions boursières des deux secteurs restant étroitement corrélées, une poursuite de la baisse des valeurs de l'énergie pourrait se répercuter sur les financières.

"L'afflux d'argent et de capitaux vers les financières au cours des six derniers mois avec l'anticipation de la décision de la Fed était justifié mais le thème du pétrole a tout remis en cause", explique Peter Kenny.

L'IMPACT DE LA FED SUR LES PROFITS LIMITÉ

La chute des cours du pétrole s'est traduite par une baisse de plus de 20% de l'indice sectoriel de l'énergie cette année, mais aussi par une diminution de son poids dans le S&P-500.

Selon Standard & Poor's, au 30 novembre, l'énergie représentait 7,1% de la pondération de l'indice large, contre 16,6% pour les financières.

Ces dernières affichent un ratio cours/bénéfice (PER) de 13,7 selon les données Thomson Reuters, ce qui correspond à une valorisation relativement basse puisque le PER du S&P-500 ressort à 16,5.

Par ailleurs, les principales banques américaines ayant relevé les taux d'intérêt facturés aux emprunteurs pour accompagner la hausse du taux des "fed funds", leur rentabilité pourrait s'améliorer. Un mouvement qui devrait toutefois être très graduel, tout comme le resserrement de la politique monétaire de la banque centrale.

"Les taux d'intérêt vont rester à leur niveau actuel et le scénario qui a conduit certains à croire que les banques vont bénéficier d'un soutien important ne va pas se concrétiser", juge Stephen Massocca, responsable de la stratégie d'investissement de Wedbush Equity Management.

"Elles sont sans doute correctement valorisées et ne présentent plus d'intérêt", ajoute-t-il.

Durant cette semaine, qui sera écourtée par le Nouvel An, l'absence de rendez-vous économiques importants pourrait favoriser la baisse des volumes d'échanges, et donc amplifier les fluctuations des marchés.

"A cause des fêtes, il n'y aura pas grand monde", dit Andre Bakhos, directeur exécutif de Janlyn Capital. "Mais il est plus facile de faire bouger la tendance dans ces périodes-là donc, alors qu'on aurait tendance à penser qu'il ne va rien se passer, il sera plus facile de faire en sorte qu'il se passe quelque chose."

(Marc Angrand pour le service français)