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Wall Street rebondit, rassurée en partie sur la Crimée

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé en nette hausse lundi, le risque d'un affrontement dur entre l'Occident et la Russie sur le dossier ukrainien semblant s'éloigner, au moins temporairement.

L'indice Dow Jones des 30 valeurs vedettes de la cote a gagné 181,55 points, soit 1,13%, à 16.247,22. Le Standard & Poor's-500, plus large, a pris 17,70 points (+0,96%) à 1.858,83 et le Nasdaq Composite, dominé par les valeurs technologiques, a progressé de 34,55 points (+0,81%) à 4.279,95.

Toutes les valeurs du Dow ont fini dans le vert.

Le résultat sans surprise du référendum de dimanche en Crimée - un "oui" à 97% en faveur du rattachement à la Fédération de Russie - a conduit l'Union européenne et les Etats-Unis à annoncer des sanctions à l'encontre de responsables russes et ukrainiens, mais il n'a provoqué aucune violence ni menace d'intervention armée d'un côté ou de l'autre.

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En outre, la menace de sanctions économiques contre la Russie susceptibles d'avoir des répercussions sur les marchés financiers ne s'est pour l'instant pas concrétisée.

"C'est l'exemple type de l'excès de peur et d'anxiété sur le marché. La baisse de la semaine dernière a pris en compte la moindre des mauvaises nouvelles auxquelles on pouvait raisonnablement s'attendre", a commenté Donald Selkin, responsable de la stratégie de marché de National Securities.

"Je ne crois pas que qui que ce soit ait cru que cela pouvait déboucher sur une guerre ou sur l'engagement de troupes américaines."

L'indice S&P-500 a perdu 2% la semaine dernière, son recul le plus marché en sept semaines, tandis que l'indice de volatilité du CBOE atteignait vendredi son plus haut niveau depuis début février. Ce baromètre de la nervosité des investisseurs a rechuté de 12,2% lundi.

LA RÉUNION DE LA FED DÉBUTE MARDI

Tout en continuant de surveiller l'évolution de la situation en Ukraine, les investisseurs devraient désormais se tourner vers Washington, où la Réserve fédérale réunit mardi et mercredi son comité de politique monétaire, pour la première fois sous la présidence de Janet Yellen.

La Fed devrait annoncer une nouvelle réduction de ses achats d'actifs sur les marchés tout en précisant les conditions dans lesquelles elle pourrait, à plus long terme, relever ses taux d'intérêt.

Parmi les indicateurs conjoncturels publiés lundi, l'indice "Empire State" d'activité dans la région de New York a progressé en mars, grâce à l'amélioration des nouvelles commandes et des stocks, mais sa hausse est plus limitée qu'attendu.

La production industrielle, quant à elle, affiche une hausse de 0,6% en février, bien plus marquée qu'anticipé.

Aux valeurs, Yahoo a gagné 4,02%, profitant de l'annonce officielle par le géant chinois du commerce électronique Alibaba - dont il possède 24% - de son projet d'entrée en Bourse à Wall Street.

Autre titre en vedette, JA Solar Holdings a pris 2,1% après avoir publié son premier bénéfice trimestriel en dix trimestres et dit tabler sur une hausse de ses ventes cette année.

General Motors a gagné 1,58% malgré l'annonce du rappel de 1,5 million de véhicules supplémentaires susceptibles d'être concernés par des défauts de fabrication.

A la baisse, le laboratoire pharmaceutique Intercept a perdu 11,9%, les résultats d'essais cliniques d'un nouveau traitement de certaines maladies du foie montrant des effets secondaires cardiaques plus nombreux que chez les patients traités avec un placebo.

(Ryan Vlastelica, Marc Angrand pour le service françaisas)