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Wall Street continue de profiter de l'effet Yellen

par Noel Randewich

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, en profitant encore des déclarations de Janet Yellen la veille, qui ont apaisé les craintes sur le calendrier de relèvement des taux d'intérêt aux Etats-Unis et attisé l'appétit pour le risque.

La progression d'Apple et des valeurs financières, dans le sillage de MetLife, a aussi soutenu la tendance.

L'indice Dow Jones a gagné 83,55 points, soit 0,47%, à 17.716,66. Le Standard & Poor's 500, plus large et principale référence de nombreux investisseurs, a progressé de 8,94 points (+0,44%) à 2.063,95 et le Nasdaq Composite a pris 22,67 points (+0,47%) à 4.869,29.

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Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale américaine, a jugé mardi approprié de procéder "prudemment" en matière de resserrement de la politique monétaire. Les observateurs en ont déduit que la probabilité d'un relèvement des taux en avril était désormais faible, ce qui a affaibli le dollar et profité à Wall Street.

"Le meilleur ami du marché continue d'être la Fed et les banques centrales à travers le monde", a dit Jeff Carbone, cofondateur de Cornerstone Financial Partners à Charlotte. "L'appétit des investisseurs pour le risque a augmenté."

L'indice CBOE de la volatilité, qualifié d'"indice de la peur" à Wall Street, a terminé en baisse de 1,9%, à 13,56, un plus bas de clôture depuis le 17 août, juste avant que les inquiétudes sur la Chine ne dégénèrent en mouvement de panique sur les marchés financiers mondiaux.

Avec un gain de 1,75% à 109,56 dollars, Apple a été le principal contributeur à la hausse du S&P-500 et du Nasdaq à la suite d'un relèvement de recommandation et d'objectif de cours par Cowen & Co.

Toujours dans les valeurs technologiques, le plus vigoureux des 10 grands secteurs du S&P sur la séance (+0,7%), Microsoft a avancé de 0,62% à 55,05 dollars. Le groupe de Redmond a annoncé que Windows 10, le dernier-né de ses systèmes d'exploitation, comptait 270 millions d'utilisateurs actifs huit mois après son lancement.

BOEING, PLUS FORTE BAISSE DU DOW JONES

MetLife a pour sa part gagné 5,35% à 44,73 dollars à la suite de l'invalidation par la justice américaine d'une décision des autorités de régulation qui avaient classé l'assureur parmi les acteurs ayant une importance systémique pour le secteur financier aux Etats-Unis.

Ce jugement écarte dans l'immédiat la menace d'une réglementation plus stricte sur MetLife.

Il a profité à l'ensemble du sous-secteur de l'assurance aux Etats-Unis, dont l'indice a gagné 1,36% avec notamment des progressions de 2,12% pour AIG et de 2% pour Prudential Financial.

Carnival Corp, leader mondial des croisières, a vu son titre prendre 5,50% à 52,37 dollars après la publication d'un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes et un relèvement de sa prévision de résultats sur l'ensemble de l'année.

Son concurrent Royal Caribbean Cruises a aussi bénéficié de ces annonces avec un gain de 5,65% à 80,35 dollars, les deux titres signant les deux plus fortes hausses du S&P-500 devant MetLife.

A l'inverse, Boeing a chuté de 1,76% à 128,58 dollars, de loin la plus forte baisse du Dow Jones, après l'annonce de la suppression d'ici le milieu de l'année d'environ 4.000 emplois dans ses activités d'avions de ligne et de 550 autres dans sa division d'essais et de tests en laboratoire.

Selon deux sources, ces réductions d'effectif pourraient atteindre 8.000 postes cette année mais Boeing a qualifié ce nombre d'hypothétique et a démenti se fixer un objectif précis.

Sur le marché des changes, les déclarations de Janet Yellen ont continué d'affaiblir le dollar, qui a encore perdu plus de 0,3% face à un panier de devises de référence. Le billet vert est en baisse de près de 4% depuis le début de l'année et il est en passe de subir son plus fort recul trimestriel en pourcentage depuis cinq ans. Il a cédé mercredi quasiment 0,4% à l'euro, à 1,1332 dollar pour un euro.

Les rendements des bons du Trésor ont légèrement monté avec la prudence affichée par la présidente de la Fed concernant les taux, le rendement à 10 ans progressant à 1,8281%.

(Bertrand Boucey pour le service français)