Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 239,66
    +153,86 (+0,40 %)
     
  • EUR/USD

    1,0700
    -0,0033 (-0,31 %)
     
  • Gold future

    2 350,90
    +8,40 (+0,36 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 812,70
    -593,33 (-0,98 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 330,33
    -66,20 (-4,74 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,68
    +0,11 (+0,13 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 927,90
    +316,14 (+2,03 %)
     
  • S&P 500

    5 099,96
    +51,54 (+1,02 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2496
    -0,0015 (-0,12 %)
     

Wall Street baisse dans la crainte d'une hausse des taux

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé mercredi en baisse après des propos de la présidente de la Réserve fédérale américaine laissant clairement entendre que la banque centrale pourrait entamer le mois prochain le relèvement de ses taux d'intérêt.

Les déclarations de Janet Yellen ont fait monter les rendements des bons du Trésor américain et le dollar, qui a atteint son plus haut niveau depuis trois mois face à l'euro à 1,0858.

Wall Street, qui avait ouvert en légère hausse après des indicateurs bien accueillis, s'est orientée à la baisse, les investisseurs voyant se rapprocher la perspective d'un renchérissement du coût du crédit.

L'indice Dow Jones a perdu 50,57 points, soit 0,28%, à 17.867,58. Le Standard & Poor's 500, plus large, a cédé 7,48 points (0,35%) à 2.102,31 points et le Nasdaq Composite a abandonné 2,65 points (0,05%) à 5.142,48.

PUBLICITÉ

"Ce à quoi s'attend le comité (de politique monétaire-NDLR), c'est à ce que l'économie continue de croître à un rythme suffisant pour permettre une poursuite de l'amélioration du marché du travail et un retour de l'inflation à notre objectif de 2% à moyen terme", a déclaré Janet Yellen lors d'une séance de questions-réponses à l'occasion d'une audition au Congrès.

"Si les données à venir soutiennent cette anticipation (...), décembre sera une possibilité" pour relever les taux courts, a ajouté la présidente de la Fed.

L'économie américaine "se porte bien", a-t-elle expliqué, mais la Fed entend toujours adopter une approche graduelle une fois qu'elle aura engagé le mouvement de hausse de ses taux.

Ses propos sont les premiers depuis la réunion de politique monétaire de la semaine dernière, au terme de laquelle le Federal Open Market Committee (FOMC) a choisi de laisser les taux inchangés tout en évoquant plus précisément qu'auparavant la possibilité d'un relèvement en décembre.

SOLIDITÉ DE LA REPRISE

Plusieurs indicateurs publiés mercredi confirment la solidité de la reprise de l'économie américaine, plaidant ainsi pour une hausse des taux le mois prochain.

Le secteur privé a créé 182.000 emplois en octobre, un chiffre légèrement supérieur aux attentes des économistes, selon l'enquête mensuelle publiée par ADP.

La croissance de l'activité dans le secteur des services s'est par ailleurs accélérée avec l'augmentation des effectifs, des nouveaux contrats et de la production, montre l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM).

Autre annonce positive : le déficit commercial américain est tombé en septembre à son plus bas niveau en sept mois, grâce à un rebond des exportations qui pourrait être un signe que l'impact du dollar fort commence à s'estomper.

Aux valeurs, le constructeur de voitures électriques Tesla a bondi de plus de 11% au lendemain de l'annonce de ventes supérieures aux attentes au troisième trimestre.

Le fabricant de sacs et d'accessoires Michael Kors, en hausse de 8,27%, s'est distingué également après la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 7%, avec en prime une augmentation de son programme de rachat d'actions.

Groupon s'est effondré à l'inverse de plus de 26%. Le spécialiste des remises groupées a annoncé la démission de son cofondateur du poste de directeur général et projette un chiffre d'affaires sur le trimestre en cours et l'exercice en deçà des attentes.

Le spécialiste français de la publicité en ligne Criteo, qui est coté sur le Nasdaq depuis octobre 2013, a lui aussi chuté lourdement, de 16,27%, après avoir fait état d'un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes.

(Caroline Valetkevitch, Patrick Vignal pour le service français)