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Le vrac contre-attaque

© Jean-François Frey/L'Alsace/Maxppp

On le sait, la crise sanitaire a favorisé les produits vendus avec emballage, perçus comme plus hygiéniques. Résultat ? Le chiffre d’affaires hors taxes de la filière vrac a stagné en 2021 à 1,3 milliard d’euros en cumulant les ventes des spécialistes et des grandes surfaces généralistes qui développent des rayons vrac. Ce coup d’arrêt survient après cinq années de forte croissance : 60 % des entreprises de vrac ont été créées après 2018 et la France compte quelque 900 magasins spécialisés sur ce créneau contre une vingtaine en 2015*. Malgré ce trou d’air, les professionnels continuent d’y croire pour plusieurs raisons.

D’abord, le vrac répond à la nécessité impérieuse de réduire une consommation d’emballages trop souvent inutiles, coûteux et à usage unique. En France, chaque habitant génère 568 kilos d’ordures ménagères par an, dont près de 30 % en poids et 50 % en volume sont constitués d’emballages notamment en plastique, aux possibilités de recyclage très limitées. Et quand bien même le matériau se recycle à l’infini comme le verre, le processus qui lui donne une seconde vie requiert un circuit logistique et productif énergivore. « L’ère du tout-jetable est révolue ; la seule solution viable à long terme est de revenir à la consigne pour les emballages et de développer la vente en vrac », assure Laura Frouin, chargée de projet chez Zero Waste France.

Une réglementation favorable

De même que l’énergie la plus propre est celle qu’on économise, l’emballage le moins nuisible ...


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