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« La victoire est encore possible si vous nous en donnez les moyens » : pourquoi l’Ukraine craint le désengagement de l’occident

AFP

Malgré un front stabilisé, l’Ukraine souffre de la guerre énergétique et craint une nouvelle donne à l’Ouest. Entre montée populiste en Europe et retour de Trump aux Etats-Unis, son président presse pour une aide maximale.

D’un coup les sirènes se mettent à hurler. Sur les écrans des portables, l’application de la municipalité de Kiev appelle à « se rendre immédiatement aux abris ». Dans la foule déambulant au centre de Kiev, seuls quelques anxieux jettent un regard vers le ciel. On ne prête plus attention aux alertes, quotidiennes. Les dernières frappes russes significatives sur la capitale remontent à trois mois. « Les défenses anti-aériennes de Kiev sont les plus efficaces du pays », explique une jeune femme à la terrasse d’un café.

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Presque invisible dans la capitale, la guerre reste pourtant omniprésente. La population a doublé depuis février 2022 avec l’arrivée des déplacés venus des zones de guerre et d’autres villes d’Ukraine. Chaque jour, les coupures d’électricité sont toujours plus longues. Désormais les attaques visent en effet systématiquement les infrastructures énergétiques, notamment les centrales électriques. Quelque 50 % d’entre elles seraient déjà hors service.

Un Sommet de l’Otan à Washington mi-juillet

« Le risque d’une très grave crise énergétique cet hiver est réel si nos alliés ne font rien. Nous sommes déjà dans une situation d’urgence avec ces destructions qui nous condamnent à une mort lente », soupire l’un des responsables des services de renseignement, en recevant un petit groupe de chercheurs et de journalistes dans le cadre d’une visite dans la capitale ukrainienne organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri) et le New Europe Center de Kiev. Pour des raisons de sécurité, le lieu et l’heure du rendez-vous ont été fixés au dernier moment.

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Cette guerre de l’énergie est terriblement efficace. Washington a pris la mesure du danger, annonçant le 22 juin que l’Ukraine serait désormais prioritaire pour la livraison des Patriot et autres missiles anti-­aériens. C’est l’un des grands enjeux à l’orée d’un [...]

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