On verra des navettes autonomes dans les rues de France dès cette année — la responsable de la stratégie nationale a une bonne raison de les préférer aux voitures individuelles
Audition d'Anne-Marie Idrac. Capture d'écran Sénat. Dans la course au développement de la conduite autonome, il faut faire la différence entre plusieurs types de véhicules, a mis en garde Anne-Marie Idrac, haute responsable chargée de piloter la stratégie nationale sur le véhicule autonome en France, ce 17 janvier 2018. Le Premier ministre Edouard Philippe a donné pour mission, le 20 novembre dernier, à cette ancienne secrétaire d'Etat aux transports et ex-présidente de la SNCF de développer les orientations stratégiques de la France dans le domaine des véhicules autonomes. Elle doit rendre des conclusions d'ici mai 2018, notamment en terme d'évolution du cadre réglementaire français et de l'aménagement du territoire en prévision de l'industrialisation des véhicules autonomes, que le gouvernement envisage déjà possible dès 2020. C'est dans ce cadre qu'Anne-Marie Idrac a tenu à bien marquer la différence entre les types de voitures autonomes qui sont aujourd'hui développés par les fabricants automobiles, qui mèneront à un déploiement plus rapide de certains concepts par rapport à d'autres. Pour elle, il est clair que "les véhicules de type 'navette' ne relèvent pas de la même approche que les véhicules individuels". Elle explique pourquoi les navettes autonomes seront bien plus faciles à mettre en circulation que les voitures sans-chauffeur des particuliers: "C'est plus facile lorsqu'il s'agit de transports collectifs, car les cas d'usage peuvent être plus aisément circonscrits", a-t-elle souligné. "On pense par exemple au rabattement de voyageurs d'une gare à une station de métro." En somme, il est beaucoup plus... - LIRE LA SUITE SUR BUSINESS INSIDER